Caractéristiques :
Genre : Roman
Format poche : 414 pages / 19,90 €
Résumé :
Rachel est mère d’un enfant handicapé incapable de marcher. Son fils Sacha est en effet victime d’une maladie très rare causée par la prise de gélules aux omégas 3 prises durant la grossesse de sa mère. Révoltée contre l’industriel qui s’est lancé dans une commercialisation non-conforme à la loi, Rachel s’engage dans une compagnie écologiste non violente : Green Growth. Elle parvient ainsi à équilibrer sa vie grâce à Christa, la mère de son compagnon qui a fui devant le traumatisme de son fils. Mais lors d’une sortie en mer contre le massacre rituel des dauphins aux îles Féroé, le Zodiaque de Green Growth explose. Rachel s’en sort, mais va tenter par tous les moyens de trouver le responsable de la bombe. De son côté, elle aura un journaliste avec qui elle aurait bien pu finir, si le destin en avait décidé autrement, et une mystérieuse source anonyme, qui avait tenté de la prévenir de l’attentat… En parallèle, sa vie personnelle se voit bouleversée par de grands changements lorsque Sacha commence à bouger ses jambes…
Avis :
Ce livre entre roman et thriller est le deuxième d’Elena Sender à qui l’ont doit « Intrusion ». Personnellement, je le classerais d’avantage dans les romans, compte tenu du nombre de personnages, et surtout de l’intensité des relations entre eux. Sa vie avec Sacha, un enfant particulièrement attendrissant est au centre du livre et parviendra à nous toucher par l’émotion que les deux partagent. Le roman est somme toute inégal, tant par sa construction : il est découpé en trois avec une dernière partie qui fait plutôt office d’épilogue ; que par son intérêt. Le premier acte n’est pas très prenant, il traite énormément de Green Growth et de la part écologiste du roman. Ainsi, les écolos seront ravis par les recherches de l’auteur qui sont impressionnantes. Il est alors difficile de ne pas se sentir impliqué dans l’histoire. Malgré tout, la trame n’avance guère. La deuxième partie est bien plus entraînante ! Les relations entre les personnages se développent beaucoup plus vite, l’histoire s’accélère et le dénouement se rapproche. On est happé par l’écriture très fluide et agréable. La fin est un petit peu frustrante car moins explicite que le reste du roman qui explore avec précisions chaque émotion et ressenti. « Le sang des dauphins noirs » est un roman qui, sans être transcendant, est assez agréable et très instructif sur les horreurs et la barbarie des Hommes au profit de l’argent…
Lien direct (extrait disponible) XO Editions
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