L’Amour aura donc triomphé comme prévu, dominant un palmarès assez juste, n’en déplaise aux fans d’Holy Motors ou de Camille Redouble! Le film de Carax bouillonnant d’idées et de génie pour ses inconditionnels reste un film assez élitiste (vous savez ce que j’en pense!); quant au film de Noémie Lvovsky, ses treize nominations restaient pour moi une énigme totale, vu son manque d’originalité et ses longueurs épouvantables. Le seul regret vient du fait que De Rouille et d’Os n’ait pas glané soit le Meilleur film, soit le meilleur réalisateur. Concernant le César du meilleur film étranger, l’Académie a fait un choix assez frileux récompensant l’oeuvre la moins originale au détriment de la bombe Bullhead, du spleenesque Oslo 31 août ou du kubrickien Royal Affair!
Meilleur film : Amour de Michael Haneke
Meilleur réalisateur : Michael Haneke pour Amour
Meilleur acteur : Jean-Louis Trintignant pour Amour
Meilleure actrice : Emmanuelle Riva pour Amour
Meilleur court-métrage : Le Cri du homard de Nicolas Guiot
Meilleurs costumes : Christian Gasc pour Les Adieux à la reine
Meilleur montage : Juliette Welfling pour De Rouille et d’os
Meilleur décor : Katia Wyszkop pour Les Adieux à la reine
Meilleur documentaire : Les Invisibles de Sébastien Lifshitz
Meilleure second rôle féminin : Valerie Benguigui dans Le Prenom
Meilleur scénario original : Amour de Michael Haneke
Meilleure musique originale : Alexandre Desplat pour De Rouille et d’os
Meilleur film étranger : Argo de Ben Affleck
Meilleur son : A. Deflandre, E. Tisserand, G. Boulay pour Cloclo
Meilleure photo : Romain Winding pour Les Adieux à la reine
Meilleur espoir masculin : Matthias Schoenaerts pour De Rouille et d’os
Meilleure adaptation : Thomas Bidegain et Jacques Audiard pour De Rouille et d’os
Meilleur film d’animation : Ernest et Célestine
Meilleur second rôle masculin : Guillaume de Tonquedec
Meilleur premier film : Louise Wimmer de Cyril Mennegun
Meilleure espoir féminin : Izia Higelin dans Mauvaise fille