Yvan Perrin a des tremblements de rage dans la voix lorsqu'il évoque la trahison et les mensonges de sa conseillère fédérale, "qui n'est plus UDC pour longtemps"(sic). Perrin doit être voyant pour savoir ce qui va se passer avant que ça arrive.
Ou alors est-ce une sorte d'évangile qu'il professe sans s'en rendre compte ? Certaines sections cantonales ont encore un peu de retenue, un minimum de décence, les autres ont passé littéralement à l'assaut.
Ce n'est plus de la politique que l'UDC nous montre, l'a-t-elle d'ailleurs jamais fait, c'est une façon de galvaniser les foules qui fait à la fois froid dans le dos et qui rappelle aussi des excès des années 30 soi disant commis au nom et pour le bien du peuple souverain de l'autre côté du Rhin.
On espérait la chute de Blocher pour que l'UDC se trahisse et montre son vrai visage : c'est fait, un parti totalitaire d'extrême droite et d'extrême faiblesse dans les idées et l'argumentation.
A combattre comme les termites, car finalement, prétendre que l'élection au Conseil fédéral a été antidémocratique revient à dire que les parlementaires ayant voté pour Eveline Widmer-Schlumpf font partie d'une race de sous-élus (aux yeux bruns sans doute) n'ayant rien compris à la révélation blochérienne quasi mystique et n'ayant donc rien à dire.
Ta main sur la couture du pantalon, et ta gueule sinon dehors ! voilà le crédo démocratique de l'UDC. Il convient de ne jamais l'oublier et de sanctionner ces fauteurs de trouble sur le plan politique avec la plus grande fermeté et le plus rapidement possible. Ils n'ont pas de messages mais que des ambitions de pouvoir et de nettoyage social.