Bonjour tout le monde! Alors, les fans, près pour une couche de Bourvil et de Funès? ^^
Parce qu’aujourd’hui, les amis, on se penche sur le Corniaud, et sa 2 pouettes légendaire!
Antoine Maréchal comptait bien passer de bonnes vacances en Italie, jusqu’au moment où sa 2CV est emboutie par la voiture de M. Saroyan. La voiture est inutilisable, et le véreux personnage décide de profiter de la gentillesse d’Antoine pour lui faire faire passer de l’héroïne en France.
La Corniaud signe la deuxième collaboration de Bourvil et Louis de Funès, après la Traversée de Paris. Le courant passe magnifiquement entre les deux compères, qui deviennent vite amis.
La scène mythique de la 2CV a été millimétrée à la seconde près. Une seule voiture, équipée de boulons explosifs, devait être démantelée. Aucune faute ne serait tolérée. Pourtant, au moment de sortir de la carcasse, Bourvil improvise une réplique depuis devenue culte: « C’est sûr, elle va marcher beaucoup moins bien! » En arrière-plan, de Funès se détourne, pour éclater de rire discrètement.
L’atout du Corniaud, c’est que le film mélange sujet sérieux (le trafic de drogues) et personnages loufoques. Bourvil joue comme toujours les petits benêts gentils tout plein, et de Funès est réabonné aux rôles de patron prêt à tout pour arriver à ses fins. Une recette qu’ils réutiliseront plus tard pour leur troisième film ensemble (ça alors, mais lequel?).
Tourné quelques mois après le Gendarme et Fantômas (tous tournés à l’été 1964), le Corniaud est le film qui, des trois, aura le plus de succès. On se demande pourquoi.
Je ne me souviens pas l’avoir revu en entier depuis une éternité, avant de le faire pour les besoins de cette rétro. Un pur bonheur.
Allez-y, foncez!
Note: 8,5/10 (scénario: 8/10 – jeu: 10/10 (j’en peux plus moi, de ce couple, pas vous?) – BO: 7/10 – comédie: 9/10)
Et la semaine prochaine, on retourne cher Ludovic dans Le Gendarme à New-York!