On rentre petit à petit dans une dynamique où les nouvelles technologies, et les interconnections entre elles, régissent notre quotidien. Perso, ça me pose aucuns problèmes. Je dirai même plus : du moment où on y trouve plus d’avantages que de désavantages, je suis en faveur cette hyper-connectivité.
Et là, avec le tatouage électronique, on va pas tarder à passer un cap.
Rassurez vous, quand je dis « pas tarder » c’est pas non plus pour tout de suite. Bien que certaines personnes avec un sens très aiguisé de ce qu’est le business travaillent à une future commercialisation.
Il n’est pas non plus question d’une sorte de tatouage à encre rétroéclairée ou que sais-je encore. Non, il s’agit simplement d’une sorte de patch appliqué sur la peau. Patch, qui plus est, bourré de transistors et autres composants électroniques. Notons qu’il devrait quand même y avoir un dessin, mais c’est plus d’ordre esthétique qu’autre chose.
Le réel intérêt se situe dans les capacités de ce petit circuit électronique qui finira, à terme, par être doté de capteurs wifi et de batteries étendues, voir rechargeables par énergie photovoltaïque. Pour l’instant, donc, il ne s’agit que d’un usage limité de la chose.
Limité, oui, mais pas superflu puisque que ce patch sera tout simplement capable de surveiller le corps humain. Ça y est, vous commencez à entrevoir les applications médicales ? Bien.
Il sera donc capable de mesurer et stocker des données sur des paramètres biologiques tels que la température, le rythme cardiaque, le taux d’humidité, l’activité musculaire ou encore les vibrations émises par les cordes vocales. A titre d’exemple, cette dernière permettrait de contrôler des applications simplement par reconnaissance vocale.
Mais ce qu’il faut réellement comprendre là dedans c’est qu’à chaque révolution scientifique s’ouvre une multitude de possibilités. Les médecins envisagent déjà de pouvoir surveiller les patients en post-op sans l’aide de toutes les machines habituelles. De même en ce qui concerne le déroulement d’une grossesse, l’état de santé d’un nourrisson ou d’un sportif de haut-niveau.
Les possibilités semblent larges et avec un peu d’imagination on peut facilement penser que les smartphones, peut importe le nom qu’ils auront, seront un jour imprimés sur notre avant-bras; Que l’on téléchargera le dernier film à la mode grâce aux impulsions électriques de notre cerveau et que notre ADN sera le plus grand disque dur jamais imaginé. Ajoutez y le fait que tout ceci sera extrêmement facile à échanger et le simple fait de se serrer la main ou de se faire la bise prendra peut-être une tout autre envergure.
Échanges physiques et virtuels 3.0
Maintenant, la seule question qui reste réellement en suspend est : faisons nous un pas de plus vers la frontière qui sépare l’homme du cyborg ? A ceci, je vous laisse y répondre.