Jay Insley, gouverneur de l’Etat de Washington, a déclaré vendredi 22 février que des fuites radioactives ont été détectées dans six réservoirs souterrains dans lesquels sont entreposés des déchets nucléaires.
Ces fuites ont été localisées sur le site d’enfouissement de Hanford, à proximité du fleuve Columbia, utilisé autrefois pour produire le plutonium nécessaire aux deux bombes atomiques larguées sur le Japon en 1945. Si la situation a été décrite comme « perturbante » par le gouverneur, il estime néanmoins que la catastrophe ne présente pas de risques pour la santé : « ces fuites, qui sont situées à plus de 8km de la rivière Columbia, ne créent pas de risques immédiats ou à court-terme pour la santé » a-t-il assuré.
Le département américain de l’Énergie déclarait la semaine passée que le niveau de stockage des liquides radioactifs était en baisse dans un des 177 réservoirs de conditionnement nucléaire de Hanford. Selon des tests effectués sur le site en question, cette première fuite (estimée à 1136 litres par an) ne présente pas un niveau élevé de radiation.
Depuis d’autres fuites ont été découvertes, « au moins six, peut-être plus » selon le secrétaire américain à l’Energie Steven Chu. Le gouverneur de Washington a indiqué qu’au-delà des inquiétudes liées à ces fuites existantes, il fallait aussi songer à la problématique de « l’intégrité des autres réservoirs à revêtement unique qui datent de la même époque« .