La solitude ne saurait se complaire en la jeunesse,
Quand chez le vieux sage elle apporte l’allégresse,
En ces jeunes années elle n’est que sorcière,
Ennemie du plaisir de vivre,urgence est-il alors de la fuir,
De s’emplir des savoureux plaisirs,les sens doivent jouir,
L’expérience prend racine en ces envies assouvies,
La solitude s’accorde la patience,
Elle guette aux coins des rues de notre vie,
Quand l’amitié s’éparpille sur tant de chemins de vie,
Pour d’autres destinées,autres nécessités,
Pourtant ne craindre de rencontrer cette funeste solitude,
Elle sait ces vérités que notre âme n’ignore,et veut retrouver,
Désir caché,inavoué,mais si conscient en notre intimité,
Combien faut-il laisser notre amour nous guider vers cette plénitude inédite,
Mais si intense en notre bonheur,
La solitude change de visage en cette révélation,
Grand primordial est-il de l’accueillir sans réticence,
Elle saura en nos jours nouveaux ne trop nous envahir.