Au début le long monologue de la
jeune femme désespérée qui soigne son mari dans
le coma après une blessure reçue lors de la guérilla
dans ce village près de Kaboul où les tirs achèvent
de rendre inhabitable sa maison sans eau et sans électricité......est pour le moins...oppressant!
Mais peu à peu elle arrive à
force de pugnacité à tenir la barre dans la tourmente
et grâce au jeu de la lumineuse Golshifteh Faharani (que l'on
avait vue dans Si tu meurs je te tue),
à nous convaincre d'écouter son histoire, et nous
suivons alors avec une grande empathie son plaidoyer.
Atiq
Rahimi a lui même mis en images (très belles) son roman, prix
Goncourt 2008, et c'est une vraie réussite.