Quatrième de couverture : «Il retira sa chemise et la roula en boule. De l’anneau bleu tatoué autour de son cou jusqu’à la taille, il était couvert d’Illustrations. »Et c’est comme ça jusqu’en bas », précisa-t-il, devinant ma pensée. « Je suis entièrement illustré. Regardez ! »Il ouvrit la main. Sur sa paume, une rose. Elle venait d’être coupée ; des gouttelettes cristallines émaillaient ses pétales délicats. J’étendis ma main pour la toucher, mais ce n’était qu’une image. »Mais elles sont magnifiques ! m’écriai-je.- Oh oui, dit l’Homme Illustré. Je suis si fier de mes Illustrations que j’aimerais les effacer en les brûlant. J’ai essayé le papier de verre, l’acide, le couteau… Car, voyez-vous, ces Illustrations prédisent l’avenir. »»Dix-huit Illustrations, dix-huit histoires à fleur de peau par l’un des plus grands poètes du fantastique et de la science-fiction.
Ray Bradbury nous a concocté un recueil de nouvelles. Étrangement, je n’ai pas vraiment accroché à ce recueil. Évidemment, il s’agit de Bradbury, donc inutile de préciser à quel point c’est bien écrit et à quel point il est dur de faire une critique sur la forme de ces nouvelles. C’est surprenant, parfois bien prenant mais au final, j’ai trouvé que cela manquait de cohérence… On passe un peu du coq à l’âne sans avoir le temps de s’habituer aux personnages. En même temps, il s’agit du genre (càd la nouvelle) qui veut ça. Le genre (l’autre genre !) est à la fois de la science-fiction mais parfois, on est proche de la terreur… Cela donne des histoires frissonnantes. Bref, je n’ai pas eu de coup de coeur mais je le conseille néanmoins aux amateurs du genre.