Les chansons sont éternelles !

Publié le 23 février 2013 par Jacquesmercier @JacquesMercier

Pourquoi ne pas vous faire profiter, partager avec vous, un moment de cette rencontre à la Maison de la Poésie-Arthur Haulot de jeudi dernier, où j’ai évoqué la chanson d’amour ? Vous vous rendrez compte que cette tradition de la chanson remonte à très loin dans le temps, et plus précisément à une centaine d’année pour des mélodies et des textes qui restent encore dans nos mémoires aujourd’hui.

C’est à la belle époque que naissent des chansons d’amour devenues éternelles ou presque. Cette chanson « frou frou » a été écrite en 1898 !

Frou-frou… frou frou

Par son jupon la femme

Frou frou frou frou

de l’homme trouble l’âme

Celle-ci, « tout ça n’vaut pas l’amour »  fut écrite en 1903!

Tout ça n’vaut pas l’amour

la belle amoureuse

La vraie amoureuse

L’amour qui vous excite

Et qui vous agite

La nuit et le jour

« Fascination »  fut écrite par un acteur de la Comédie-Française en 1905 !

Je t’ai rencontrée simplement

Et tu n’as rien fait pour chercher à me plaire,

Je t’aime pourtant

D’un amour ardent

Dont rien, je le sens, ne pourra me défaire

Après la grande guerre, on trouve Mistinguett, au Casino de Paris, en 1920 elle chante :

Sur cette terre, ma seule joie, mon seul bonheur

c’est mon homme

j’ai donné tout ce que j’ai, mon amour et tout mon cœur

à mon homme

Et puis en 1930, on décerne pour la première fois le Grand Prix du Disque. On l’accorde à Lucienne Boyer pour cette chanson immortelle :

Parlez-moi d’amour

Redites-moi des choses tendres

Votre beau discours

Mon cœur n’est pas las de l’entendre

Les paroles et la musique sont de Jean Lenoir (Neuburger) (1891 – 1976), qui a écrit aussi en 1946 « voulez-vous danser grand mère » et des musiques de films.

On peut encore citer : Vincent Scotto, qui compose en 1935 :

 Le plus beau de tous les tangos du monde

C’est celui que j’ai dansé dans vos bras

« Comme la rose, la chanson est immortelle. La beauté, la tendresse et l’espérance qui forment son essence, ne le sont-elles pas ?

La chanson nous renvoie spontanément aux moments les plus forts, les plus authentiques du passé.

La chanson tisse une toile magique où se reflètent les couleurs changeantes du ciel de notre vie.

La chanson fait chanter notre mémoire. » C’est un texte signé par Yves Montand, dont je réécoute « Les feuilles mortes » souvent et tout l’abum des chansons de Jacques Prévert et de Joseph Kosma.

Marylin Monroe et Yves Montand