Il paraîtrait...

samedi 23 février 2013

- que des scientifiques sont parvenus à créer pour la toute première fois une cellule zombie. Que ceux pour qui l’information est claire, qui voient très bien ce que peut être une telle cellule, ceux à qui ça parle, à qui ça cause, que tous ceux-là ne lèvent pas le doigt, c’est totalement inutile, je ne vous vois pas. Sauf pour les mordus de sport, levez le bras aussi, allez, mais plusieurs fois, et en cadence. Il s’agit d’une cellule morte mais toujours en fonction, un peu comme les chanteurs décédés ou la viande congelée en somme. Les résultats ont même surpassé les espérances des chercheurs puisque la cellule morte s'est avérée plus performante que de son vivant. Ce qui est, notons-le, souvent le cas également pour les chanteurs morts. A quoi servira-ce ? On peut se le demander. A améliorer les performances de certains produits dans les secteurs environnementaux et de la décontamination. Ah bah génial, alors, pour une fois qu’on n’y voit pas d’emblée une application militaire !

- que les sons que produisent les dauphins seraient une manière de s'appeler par ce qui est l'équivalent de nos prénoms. Coakri-coakviri, cofiiiivac, croabriiir, brek brek, corex, crr-crr, grr, kékéké, ka-ak, ti-tilu, kéé-ex, kidi-kidi, dja-ah, comme ça, en gros, et de façon non exhaustive, le tout en sifflements sous-marins, ou environ, ou à peu près, ou pas loin, et totalement intranscriptibles, intranscrivables, inécrivationnables, de toute façon. On appelle ces sons des signatures vocales, je précise, pour que vous n’ayez pas l’air idiot si vous croisez un dauphin à un dîner et que je sujet vient sur la table, ou sur le tapis, je ne sais plus trop où préfèrent dîner les dauphins. Ça ne sert évidemment à rien, sauf au bonheur de le savoir. Ah bah génial, alors, pour une fois qu’on n’y voit pas d’emblée une application militaire !

- que Lars Mytting, un auteur norvégien, a fait un essai sur le bois de chauffe. Son livre est resté un an sur la liste des best-sellers du pays, se vendant à 150.000 exemplaires. Les bonnes idées sont partout, il suffit de trouver son lecteur, ou son lectorat, quand on atteint ce nombre. Ceci dit, 150 000 débiles, euh lecteurs, rien qu’en Norvège, la performance est de taille ! Lars Mytting a collecté des témoignages de Norvégiens sur leur manière de découper et d’entreposer le bois de chauffage. Il s’est même amusé à dresser une typologie des personnalités en fonction de la manière dont ils rangent leur bois. Effectivement, ça a l’air passionnant. On comprend mieux ! Reste à savoir si le bouquin a été écrit en bokmål ou en riksmål, les deux langues écrites officielles, et les apprendre, puisque Lars n’est malheureusement pas traduit en français ! Même si sujet ne sera plus tellement à la mode quand le réchauffement climatique aura fait son effet partout. Mais en tout cas, génial alors, pour une fois qu’on n’y voit pas d’emblée une application militaire !