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"- Chateaubriand. C'est mon nom. René.
- Comme l'écrivain, souligna Otto en souriant.
- Non, comme le steack, corrigea l'homme en s'engouffrant dans l'autocar." (p. 48)
L’auteur :
« Monsieur Lalumière, vous n’en êtes pas une ! » lui répète son professeur de mathématiques. Sans doute faut-il voir là une des raisons qui poussent le jeune Jean-Claude Lalumière vers les études de lettres. Il multiplie ensuite les expériences dans des domaines aussi variés que la papeterie industrielle, le sport, le transport de champignons, l’enseignement, le bâtiment, la radio et bien sûr l’administration. De tout cela, et de bien d’autres choses, il s’inspire pour écrire des romans empreints d’un humour qui n’est jamais gratuit. (Présentation de l’éditeur)
L’histoire :
Le train de la croissance est en panne ? Qu'à cela ne tienne, c'est en autocar que les jeunes Alexandre et Otto véhiculent leurs clients, un groupe de retraités indisciplinés, dans un voyage culturel à travers la France. Ultime tentative pour sauver leur agence de la faillite, l’entreprise est capitale, porteuse des plus grands espoirs mais aussi de l’éventualité du péril. Prudence donc sur la route : l'imprévu peut surgir à chaque virage. (Présentation de l’éditeur)
Ce que j’ai aimé :
Le ton est plutôt drôle autour de cette histoire de virée culturelle qui se heurte à des retraités récalcitrants, peu enclins à découvrir le parcours concocté par les deux brillants universitaires dont les étapes « permettaient une approche détaillée des relations entre la France et l’Allemagne à travers le XXème siècle. » Contraints de s’adapter à leurs voyageurs, ils feront quelques escales non prévues. Et entre André le GO, Denise, l'ancienne enseignante victime d'Alzheimer, son mari Edouard qui ne fait que dormir et manger, Daniel le spécialiste des autobus, et quelques autres hurluberlus, le voyage promet de ne pas être de tout repos.
Pour le lecteur le voyage est agréable, les mots coulent et l'entraînent gaiement aux côtés de ces joyeux drilles...
Ce que j’ai moins aimé :
Malheureusement, j’ai trouvé que ni l’humour ni l’histoire ne décollaient suffisamment pour marquer durablement mon esprit…
Premières phrases :
« Le voyage avait pourtant bien commencé. Nous avions récupéré les membres de la fédération départementale des agriculteurs des Pyrénées-Atlantiques devant la mairie de Jurançon ? Ils étaient joyeux à l’idée de ce voyage, blagueurs même. »
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Du même auteur : Le front russe
D’autres avis :
Presse sur le site de la maison d'édition : http://www.ledilettante.com/livre-9782842637446.htm
La campagne de France, Jean-Claude Lalumière, Le Dilettante, janvier 2013, 288 p., 17.50 euros