Ils viennent le plus souvent par petits groupes de deux ou trois tout serrés autour de l'indigence si caractéristique de l'essoufflement que les sourires d'accueil ne dérident pas. Je me souviens avoir été d'un de ces noyaux cahotants pour affronter un autre intolérable. Pourtant cette nouvelle traversée, la mienne cette fois, je l'entreprends en solitaire et à plein tube, mes pauvres valeurs et quelques mélodies pour compagnes. Quel soulagement y aurait-il à partager cette mauvaise blague? C'est donc seule et marquée de petites croix noires que je ressors de cette virée en territoire désinfecté, pas vraiment exorcisée mais droite, pas vraiment déshumanisée mais tout de même réduite à écrire comme elles...