Normand Charest – chronique Valeurs de société – Dossiers Autochtone, Environnement
Avec une telle attitude, il n’est pas question de « vouloir être le premier », de se mettre en valeur, de gonfler son ego. Puisque notre épanouissement personnel passe par la collaboration. Comme c’est le cas pour chaque plante, chaque animal.
En relation avec notre environnement
L’écosystème comme modèle, dans lequel aucune espèce ne peut exister et subsister sans relation avec les autres espèces. Un ensemble dans lequel chacun reçoit et chacun donne. Y compris son propre corps physique : prêté (formé d’une multitude d’éléments « empruntés » au stock de matériaux de la nature), puis redonné à la terre (décomposé en ses éléments d’origine).
Darwin a parlé de la survie du mieux adapté, mais il ne faut pas y voir une lutte individualiste et sans merci, car les individus doivent déjà se rassembler en communauté pour survivre : en meute, en troupeau – sans parler de la collaboration entre les espèces. Cela aussi est inclus dans les lois de la nature.
Se servir de Darwin pour justifier une sorte de capitalisme sauvage, sans égard pour ceux qui souffrent pendant que d’autres gaspillent, est parfaitement contraire aux lois de la nature. Et, par le fait même, à toute morale naturelle.