Il tire tellement ses partenaires vers le haut qu’ils attendent qu’il parte pour devenir bons.
Il est vraiment pas bon ce Pazzini comme avant-centre. Il court partout, il fait jamais d’aile de pigeon, il n’expédie aucun coup franc de 40 mètres dans la gueule de Mandanda et à coup sûr il serait incapable de réussir un retourné de 30 mètres pour lober un gardien mal sorti, un soir de quadruplé contre l’Angleterre en amical. Mais alors, pourquoi la victoire de Milan sur le Barça est tombée sur lui ? Le foot n’est pas toujours très rationnel. Il suffirait qu’un avant-centre défende avec ses trois milieux axiaux dans ses 40 mètres pour gêner la relance du Barça et ne pas prendre de but, et en plus ça n’empêcherait pas de faire marquer Boateng et Muntari ? C’est à n’y rien comprendre. Et puis Pazzini il a pas de catogan, et celui d’Ibra est vraiment incomparable. Il manquera beaucoup aux quarts de finale cette saison, et sans doute aux demies et à la finale.
L’Ibra de morflé
Pourtant Pazzini n’est pas un joueur qui venait de quitter l’Inter pour Barcelone quand l’Inter avait éliminé le Barcelone d’Ibra. Il n’était pas non plus un joueur du Milan AC qui venait de quitter Barcelone quand le Milan d’Ibra se fit torcher par Tottenham alors que Barcelone allait remporter le titre. La Suède d’Ibra sait ce qu’il faut faire pour devenir enfin championne d’Europe. Mais Pazzini n’est pas non plus le meilleur buteur de l’histoire de la Suède d’Ibra. C’est Sven Rydell avec 49 buts.
A la remise de l’Hexagoal et du trophée du meilleur joueur de la saison, Pazzini fera pas le malin.
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