Je vous rappelle que Hypothèse 222 est un collectif qui associe trois artistes plasticiens dijonnais: Christine Delbecq,Emmanuelle Grand et Alain Steck. Ils se sont impliqués dans l’opération « 50 ans d’amour » et ont travaillé un mois durant avec les enfants des rues de Bombay (auxquels se consacre l’ONG Snehasadan) . Ils ont encadré pour eux des ateliers d’art plastique. Les enfants ont ainsi réalisé une œuvre collective faite de cubes géants qui devraient bientôt être exposés en Europe…. (voyez leur appel sur le site ulule)
Jusqu’au 31 mars,chacun de ces artistes présente,dans le hall de l’ABC (passage Darcy,Dijon,ouvert les après-midi) un travail nourri de leur expérience en Inde.
Christine Delbecq donne sa vision de l’atelier de Bombay: une œuvre en volume. A la fois au sol et au mur. On y retrouve l’idée du papier à dessin où ont joué les pinceaux, les cubes des enfants (mais tout petits,comme vus de loin ou de haut) …L’artiste a pris du recul par rapport à cette aventure. Elle en voit la dimension universelle. La grandeur humaine. Mais elle en a gardé un souvenir sensuel: une couleur et une odeur dominante. On retrouve également l’inspiration de son travail personnel actuel. Tout est lié!
Emmanuelle Grand a choisi de réaliser des collages de photos et de pages de journaux pour rendre les sons,les teintes,les parfums de l’Inde. Des assemblages qui disent aussi toute la réflexion qu’elle a pu tirer de ce séjour. (Assemblages…qui pourraient rappeler que l’artiste est d’abord vitrailliste)
Alain Steck a fait un travail à partir de photos prises là-bas (je pense). Un résultat en noir et blanc. Silhouettes retenues dans la mémoire. Ombres vivantes qui se mêlent à des souvenirs de peinture et dessin. Tout un quadrillage de dessins assemblés au mur…
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble