De toutes parts, sur la toile, les blogs, les actualités, les magazines, on ne parle plus que d’elles, les bloggeuses influentes. Ces mots sont devenus un générique qui, si je comprends bien nous font croire qu’il existe des femmes, il y a peu encore étaient anonymes, et qui soudain se sont emparées du pouvoir. A moins que l’on le leur ait conféré.
Mais qui est ce on ? Ce on bien sûr ne peut être que nous, nous autres femmes, celles qui les lisons. Donc moi, moi qui accessoirement, à mes heures perdues, presque accidentellement, nourris un blog, alimente le mien. Moi, une laborieuse, qui sacrifie mes soirées, pour mon plus grand bonheur, celui d’écrire, en espérant faire rire, ou sourire, ou simplement partager avec d’autres, mes fidèles, des instants d’une grande banalité.
Moi qui ne comprends pas.
Je vous l’accorde, suis pas futée, mais moi suis celle qui fuit les diktats de la mode, le prêt à penser des magazines féminins, moi qui crois que l’air du temps prend naissance dans nos rues, moi pour qui la toile est un espace de liberté, un champs de libre expression, un lieu de libre échange
Moi, je ne peux pas accepter que l’on essayer de nous faire croire que nous les femmes sommes des moutons de Panurge, des suiveuses incapables de réfléchir, incapables de choisir par nous-mêmes. Des femmes sous influence …
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