Oh que je suis faible. Si j’en viens aujourd’hui à vous parler de l’album de Ducktails, c’est pour cette photo ci-dessus. Oui, je trouve le chanteur charmant. Caché derrière de grosses lunettes un peu maladroites et un (léger) sourire forcé, je me suis dit que cette bouille méritait un peu d’attention…
J’ai découvert que le jeune homme s’appelle Matt Mondanile et est déjà guitariste pour le groupe… Real Estate ! Ce groupe basé à Brooklyn m’a séduit il y’a un peu plus d’un an avec leur album Days. Des mélodies qui semblent familières, galopent jusqu’à nos oreilles avec une légèreté sans égal.
Et bien, Ducktails, c’est un peu la même chose. Les mélodies sont légères, la voix quasiment éthérée, et une fraîcheur mélancolique parfume le tout. La première moitié de l’album est un peu ennuyante, mais passé Under Cover, on devient vite accro.
Plusieurs chœurs (Daniel Lopatin de Oneohtrix Point Never, Joel Ford de Ford & Lopatin, Sam Mehran de Outer Limitz, Jessa Farkas de Future Shuttle) viennent compléter le tableau sur la seconde moitié du disque, rendant les chansons encore plus attirantes. C’est sur Sedan Magic que mon cœur fond. La voix de Madeline Follin (chanteuse de Cults) vient nous couvrir d’amour.
Moi qui au départ voyait cet album comme un simple recueil de chansons semblables à Real Estate, je dois avouer que la nonchalance et le romantisme de The Flower Lane m’ont séduit.