Marie-Thérèse marque des goals

LU DANS LE JDS: Le journal a interviewé Marie-Thérèse Porchet qui sera à Lens pour donner, en avant-première, son spectacle EUROPORCHET. Sur le terrain: Joseph Gorgoni; à la mise en scène: Pierre Naftule; à la plume et au bloc-notes: Isabelle Bagnoud.
Connaissiez-vous le milieu du football ?
Je ne connaissais pas vraiment le football, mais on en parle partout, ce n’est pas difficile de s’y intéresser. Nous nous sommes documentés, on est devenus attentifs, et on s’est fait aider par des personnalités du milieu. Des personnalités qui apparaîtront sur un écran dans une dizaine de petits films. J’ai appris que ceux qui aiment le foot ne sont pas tous des hooligans! Nous avons tourné des images durant le match Suisse – Allemagne et j’avoue que je craignais de me retrouver au milieu du public travesti en Marie-Thérèse Porchet. Mais au contraire, l’ambiance était hallucinante et plutôt bon enfant, c’était la fête et entendre 40'000 personnes qui font «hooo…» ensemble, c’est impressionnant.
Comment travaillez-vous avec Pierre Naftule?
Nous nous connaissons depuis dix-sept ans, c’est une vraie rencontre artistique. Et la préparation est immuable. On se retrouve autour d’une table, on se demande ce qu’on va raconter comme histoire et on imagine chaque scène… Parfois on n’a pas d’inspiration, mais le temps est bloqué pour l’écriture, généralement on travaille de 8 h à 13 h et on s’y tient. Après c’est trop. Ça a toujours bien fonctionné: en général, je dis des conneries et c’est lui que les note. Je délire et il en fait une page! Il a l’art de mettre en forme ce que je dis. Et nous écrivons uniquement ce qui nous fait rire!
Le spectacle ne sera joué qu’une vingtaine de fois…
En effet, comme il est lié à l’actualité, on ne pourra pas faire tourner le show très longtemps, il faut donc être efficace rapidement. D’où le choix aussi des films et de deux comédiens qui m’accompagnent sur scène, Pierre-André Sand et David Cunado. Cet habillage donnera davantage de crédit à l’action. Je suis ravi de ne pas être seul sur scène, d’avoir un vis-à-vis. Marie-Thérèse a changé, entre le premier et le dernier spectacle, tout s’est affiné, le personnage existe vraiment, elle a un passé, elle possède une histoire. On la connaît. Ce qui rend les choses plus simples – on imagine rapidement ce qu’elle peut dire sur un sujet – en même temps, le public en attend davantage, il faut surprendre toujours…
On rit beaucoup de l’affiche…
Ce sont les vétérans du Servette, de vrais footballeurs, j’en connaissais certains. Ce fut donc d’autant plus gênant pour moi mais assez drôle aussi… Nous allons tourner aussi un film dans les douches, je me réjouis déjà...
Et puis vous partez à nouveau en tournée en Suisse alémanique du 17 septembre au 31 décembre, un peu maso?
Oui, pour ma première tournée en Suisse alémanique, j’ai passé quatre mois intensifs juste pour apprendre mon texte! Nous avions été encouragés par la famille Knie qui aurait bien voulu qu’on fasse aussi la partie suisse alémanique avec le cirque. Et puis j’ai eu un déclic, c’était tellement drôle de m’entendre parler cette langue… d’autant que Marie-Thérèse déteste cette partie du pays…
Allez-vous suivre des matches de l’Euro?
Je pense me rendre à Plainpalais où un écran géant diffusera les matches, mais je suivrai de loin les compétitions, je ne suis pas devenu un vrai fan de foot pour autant…


Achat des billets pour le spectacle à Lens auprès des commerces locaux et de Starticket.

• Source: Le jds dont le site web est par ici.