Sans monter sur ses grands chevaux, autant le dire tout net… : « trot, c’est trot » !
Déjà que les plats préparés regorgent d’ingrédients qui n’ont rien de gastronomique, voilà qu’on nous affole avec la qualité de la viande elle-même.
Nom d’un chien, (espérons qu’on n’ira pas jusque-là), il paraît que le bœuf n’en est pas. Voilà qu’on trouve du cheval dans les lasagnes et du porc dans les merguez.
Pire, en furetant au rayon frais, on trouve même des jockeys dans les yaourts !
Bon, reprenons calmement.
Si l’on étudie les étiquettes, on est prévenus qu’on va absorber pêle-mêle : acide glutamique, ascorbate de calcium, acétate de sodium, acide sorbique, carbonate de potassium, sorbitol… et j’en passe.
Ça ne doit pas être si mauvais puisque c’est autorisé !
Oui, mais par qui ? Par ceux qui confondent dans leurs analyses viande de cheval et viande de bœuf ? N’auraient-ils pas des œillères dans leurs labos ?
Poursuivons à bride abattue…
Il paraît que les magouilles ont toujours existé dans le secteur de la bidoche. Déjà, avant 2005 (dixit Libé*), de la viande d’âne, d’antilope et de kangourou était importée d’Afrique du sud en Allemagne pour être revendue comme gibier européen !
Bon c’est décidé : je ne mangerai plus que du poisson…
Aïe, aïe, aïe… dernière minute : il paraît que l’Europe vient d’autoriser les farines animales pour nourrir les poissons d’élevage. D’ici à ce qu’ils deviennent fous !
Dans ce domaine, l’étiquetage ne devrait pas poser de problème : il suffira d’enlever un « s» à poisson !
Petitgrognon
(*) http://www.liberation.fr/economie/2013/02/14/lasagnes-un-scandale-cent-pur-sang-francais_881959