Je suis extrêmement sensible à la violence faite aux faibles. J'ai rapidement une sensation de nausée quand je lis des récits des camps de la mort, des crimes d'enfants..
Les premières pages du livre de L. Obertone m'ont crispé, m'ont arraché une grande respiration pour aller au bout du récit du viol de Pauline.
Violer une femme après l'avoir brutalisée et blessée au point qu'elle soit paraplégique en France en 2004! Je ne pouvais l'imaginer. Et ce crime n'est même pas condamné par la prison à vie!
Je ne croirai aux arguments des antiabolitionnistes que quand je verrai que le crime est puni par la perpétuité sans aucune possibilité de remise de peine et surtout pas par un chef d'état, quelque soit l'âge ou l'état de santé du condamné.
Tribalisation, ensauvagement?
Barbarie me parait plus adapté.