Les perturbateurs connus sont juste la partie émergée de l'iceberg, dit l'OMS – OMS
Publié le 21 février 2013 par Santelog
@santelog
Les perturbateurs endocriniens chimiques connus ne constituent que la partie émergée de l’iceberg et il faut disposer nouveaux outils pour identifier les autres perturbateurs éventuels, leurs sources et les modes d’exposition. L’état de la science sur les effets des perturbateurs endocriniens, titre du rapport historique de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), reconnaît bien entendu les effets néfastes de perturbateurs déjà connus mais révèle aussi que de nombreuses substances chimiques synthétiques qui ont ces effets sur le système endocrinien, n’ont pas été testés et pourraient avoir des conséquences graves sur la santé. Conclusion, l’urgence de mener de nouvelles recherches pour mieux comprendre les liens entre les perturbateurs endocriniens et maladies et identifier la partie encore cachée de l’iceberg.
Objectif 1, prouver le lien entre l’exposition à certains perturbateurs endocriniens chimiques et certains troubles de la santé: Notre métabolisme, notre croissance, notre sommeil ou encore notre humeur dépendent d’hormones elles-mêmes dépendantes du bon fonctionnement de notre système endocrinien. Les perturbateurs endocriniens, en perturbant certaines de ces fonctions augmentent le risque de survenue de problèmes de santé. Car l’augmentation observée de la prévalence de certaines maladies ou troubles peut aussi s’expliquer par d’autres facteurs environnementaux et non génétiques tels que l’âge et la nutrition. Derrière cet objectif, les enjeux industriels et économiques sont importants. Achim Steiner, Secrétaire général adjoint de l’ONU rappelle, dans ce sens, que « les produits chimiques sont essentiels à beaucoup d’économies mais leur gestion irrationnelle remet en cause la réalisation d’objectifs de développement essentiels et le développement durable pour tous