«Je me bats contre notre appauvrissement intellectuel consistant à décrire uniquement la sexualité en termes d’hédonisme et de bien-être. Sous prétexte qu’il s’agit de gaudriole, on le traite par-dessus la jambe, pour ne pas dire la cuisse. Il serait temps d’en parler sérieusement» Agnès Giard
Agnès Giard n'est pas niponne, un peu friponne et vraiment bretonne mais également spécialiste du Japon. Journaliste, blogueuse, écrivain, elle s'est penchée sur l'érotisme au pays du soleil Levant. De cet intérêt sont sortis plusieurs livres : Les Histoires d’amour au Japon. Des mythes fondateurs aux fables contemporaines, le dernier en date, un Dictionnaire de l’amour et du plaisir au Japon, Les Objets du désir au Japon, L’Imaginaire érotique au Japon, Le sexe bizarre : pratiques érotiques d'aujourd'hui. Sur le sujet elle est intarrissable. En témoigne, son blog "Les 400 culs" .
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Son intérêt pour la chose lui est venu en 1998. Elle rédigeait pour le magazine Nova des papiers sur la cyberculture, Jean-François Bizot, fondateur du titre, lui propose une rubrique sexualité . Elle se lance avec un premier article sur la fessée. Depuis, elle n'a pas décroché. En 2007, Libération lui suggère de tenir un blog. Ce sera les «400 culs», suivi chaque jour par 30 000 lecteurs.
A 45 ans, elle n'en a pas encore fini avec l'érotisme nippon et travaille depuis un an à une thèse à l’Université de Nanterre sur «l’effet de présence dans les objets anthropomorphiques au Japon».
Elle vit en Suisse non pour des raisons fiscales mais par amour ....