François Bayrou a eu la franchise prévisible:
S’il devait revoter aujourd’hui, #Bayrou revoterait #Hollande
— Benjamin Bonneau (@BenBonneau) 19 février 2013
A dire vrai, on voit mal pourquoi l’ancien leader centriste aurait changé d’avis. La politique de rigueur menée par François Hollande lui sied bien.
Chacun peut se refaire le match. C’est inévitable. Chacune et chacun un tant soit peu investi à suivre, commenter et analyser la chose politique nationale ne cesse de refaire le match. Et si nous avions eu tort ? Et si nous avions procédé autrement ?
Sans vouloir une énième fois dresser un bilan qui de toute façon se jugera sur la distance, je réitère trois constats très personnels.
1. Il fallait défaire Sarkozy. Cette partie-là du « contrat » électoral a été acquise dès le soir du 6 mai. Nul regret, que du bonheur, toujours intact et sans surprise. La victoire de Hollande était la défaite de Sarkozy.
2. Le redressement des comptes publics a été annoncé pendant la campagne. On l’oublie trop souvent. C’est un désaccord sérieux qui pré-existait à l’élection, et subsiste évidemment encore au sein de la gauche. Le premier des enjeux portait sur « l’équité de la rigueur ». Je ne regrette pas les milliards d’euros de hausse d’impôt votées à l’automne.
3. Si Mélenchon avait obtenu un plus gros score, il y a fort à parier que l’équation politique de Hollande aurait été différente. Notre équation politique aurait été différente. Mais avec des Si, nous pouvons refaire tous les mondes que nous voulons, avec toute l’indignation si habituelle aux « YakaFoKonistes » habituels.
Revoter Hollande ? Oh oui.
Jeu de briques
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Pacman
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