Comme un pont suspendu au dessus de l’abîme,
il faut sans cesse s’accrocher à ce qui nous garde vivant,
à ce qui nous éloigne des précipices tortueux tendus
par ceux qui souffrent et soufflent leur souffrance
à quiconque tend oreille et cœur à leurs assouvissements.
Le volcan éructe son soufre par son souffle,
répandant lave et bave en querelles sur les cœurs meurtris.
Pourquoi vouloir tant aider et requérir conseils, afin de soulager et guérir
ce mal maléfique qui ronge ses étranges étrangers,
qui réclament éperdument écoute, compréhension et amour?
P.-S. : Ce texte représente pour moi une douche qui nettoie mon être des problèmes de ceux que j’aide dans le cadre de mon métier. Mon écriture est naïve; l’art naïf désigne les œuvres d'artistes, le plus souvent autodidactes, qui se trouvent en décalage avec les courants artistiques de leur temps, soit par maladresse, soit parce qu'ils en ignorent tout.
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