L'être humain serait condamné à devenir bête

Publié le 21 février 2013 par Nadegemambe @nadegemambe

Selon le généticien Gerald Crabtree qui officie à l'Université de Stanford aux États-Unis, le niveau intellectuel de la race humaine aurait tendance à décroître au fil des siècles depuis que la population s'est sédentarisée. 

Pour les chercheurs, nos ancêtres préhistoriques devaient leur survie à leur intelligence. Les chasseurs les plus habiles, étaient ceux capables de fabriquer les meilleurs outils et de trouver les meilleures cachettes. Leurs capacités cognitives étaient donc essentielles à leur longévité. Le fait de se sédentariser et de vivre tranquillement de nos récoltes sans craindre le danger, impliquerait que nous utilisions moins nos capacités cognitives et créatives et que notre cerveau soit moins en alerte. 

Nos capacités cognitives et émotionnelles sont déterminées par la combinaison de milliers de gènes. Entre chaque génération, 60 mutations modifient les séquences d'ADN. Pour Crabtree, il faudrait alors de 20 à 50 générations pour qu'un des gènes de l'intelligence soit altéré. Or, si l'on estime que le plus haut pic d'intelligence se situait à l'aube de notre civilisation, soit il y a 3000 ans et environ 120 générations, chaque être humain aurait hérité de deux à six mutations génétiques. Des transformations durant lesquelles quelques neurones ont pu se perdre en route.

Des chercheurs de l'Université d'Harvard ont trouvé que le fluorure, substance trouvée dans l'eau, pouvait faire baisser le QI. Ils expliquent ainsi dans le journal Environemental Health Perspectives : "Nos résultats ont démontré la possibilité qu'une exposition au fluorure soit néfaste au neurodéveloppement des enfants. Nous avons trouvé une relation significative entre le niveau de fluorure dans l'eau et le QI des enfants."


Les pesticides eux aussi pourraient nous faire avoir un grain. Omniprésents dans notre alimentation, une exposition à ces substances toxiques pourrait, selon Virginia Rauh, professeure à l’École de Santé Publique, "avoir des effets sur le développement du cerveau et sur le comportement".


Enfin, une trop haute consommation de fructose, et notamment de sirop de maïs très concentré en sucre, serait responsable d'une diminution du quotient intellectuel et d'un endommagement des fonctions cérébrales, selon des études britanniques. Manger sain et équilibré n'aura jamais paru plus primordial.