Les cigognes se sont posées à Orléat
Annonçant l’éloignement des frimas
Le fin du fin, l’espoir en craquètements
Sous un généreux soleil au firmament
Orléat, une ville en or malgré les aléas
Des sculpteurs aux doigts de Baccarat
Qui, de vieux bidons, créent l’émotion
Au détour d’une ruelle sans prétention
Je les ai rencontrés devant leur atelier
Où siège déjà un géant de fer et masqué,
Armé d’une lance comme pour protéger
La vieille église aux vitraux ciselés, dorés
Puis je me suis dirigée vers la dune de sable,
Rare dune continentale à végétation basse
Que nos cigognes ont délicatement survolée
Déployant leurs ailes avant de s’installer.