Magazine Journal intime
« Bon du coup on fait quoi demain ? », « Vasi on verra demain », « Vasi ». Après quelques jours de recul et d’analyse sémiologique c’est surement cette succession de phrases, ou plutôt de mots ou je dirais même d’onomatopées qui nous a mené à ce mythique, au sens le plus large du terme, 31 décembre 2012.Tout commence par un plongeon à la température contrastée par celle du soleil et d’un ciel plus bleu que bleu, et, qui jalouserais n’importe laquelle de nos héroïnes de Beverly Hills.12.00 les choses sérieuses commencent, sac à main, crème solaire « indice 30 », Rayban et bronzage à la limite du raisonnable pour un mois de décembre, le tout en direction de la City. La question est : Quel sera the place-to-be pour voir l’espace de 15 petites minutes le plus beau feu d’artifice du monde ? Après 3 heures de marche entre les 4 points stratégiques de la City, 1 heure de queue abonnée devant l’entrée du Botanic Garden, 3 canettes de Coca-light, 6 allers-retours sur Georges Street, 12 gouttes de sueur, et 24 coups de fil, il est l’heure. Enfin … l’heure de compter les 7 heures qui nous reste à attendre au milieu d’une foule plus cosmopolite qu’après un passage d’Obama à Time Square. Après un décompte encore plus attendu que celui des soldes d’été au Galerie Lafayette du boulevard Haussman, c’est une explosion de lumières, d’étincelles, de feu, de joie et de magie qui jaillit au dessus de 6 millions de petites têtes toutes plus ébahies les unes que les autres. Ensuite c’est une foule heureuse, rêveuse, et digne des plus grands rassemblements mondiaux qui défilent dans les grandes rues de Sydney afin de regagner bars, discothèques, plages et appartements aux allures Hoowdstockienne. En bref a chacun sa façon de commencer cette nouvelle année 2013, qui je l’espère sera à la hauteur de mes espérances émotionnelles et humaines. J.R