C'est aussi un moyen de transport qui se moque du coût de l'essence, que subissent de plein fouet les automobilistes. Alors ceux-ci se rabattent parfois vers les transports en commun, d'autres pratiquent le covoiturage (enfin pas tous, aux heures de pointe avenue de Dunkerque, le taux de remplissage des voitures est plus proche de 1,10 que de 4 !). Mais bon, on sent comme un frémissement. Nécessité oblige, les modes de transport se diversifient peu à peu et se rationalisent. La France est d'ailleurs de ce point de vue un des plus mauvais élèves de l'Europe. Alors, il y a de la marge.
Mais alors du coup, conséquence logique, visible elle aussi au niveau européen : il faut de moins en moins de voitures, donc il faut logiquement en restreindre la production, ainsi que celle des équipements, et donc des pneus. L'avènement de la voiture avait tué les métiers de la filière équestre, les nouveaux modes de déplacement nécessitent d'inventer d'autres métiers. Et le plus drôle, c'est que ceux qui poussent à la roue pour plus de vélo n'arrivent pas à comprendre qu'il faille du coup moins de voitures.
Mais cela, il semblerait que nos amis socialistes, adeptes d'une croissance artificielle devant fabriquer des biens de consommation qui ne se vendront pas, ne semblent pas l'avoir compris. Ils sembleraient devenus tout aussi obsolètes que le concept du tout automobile.
Alors, à nous de réinventer l'avenir. Eux, ils ne peuvent rien pour nous.