Les poulains de Foals reviennent avec leur feu sacré (Holy Fire) pour tenter de décrocher le tiercé gagnant. Mais attention, car à vouloir sauter trop haut, nos jeunes jockeys risquent bien de taper la barre qui les fera trébucher. Pari gagné ?
Pas de quoi enflammer ce Holy Fire pour autant. Car l’album aurait eu besoin d’un sacré coup de cravache pour rester en selle sur la durée. La production trop léchée et presque pataude (Prelude, l’intro instrumentale) dessert des compositions parfois trop lissées (Bad Habbit qui pourait presque sortir d’un album de Coldplay, Out of The Woods, assez plat musicalement) ou poussives (Milk & Black Spiders met prêt de 4 minutes pour prendre réellement le galop).
Heureusement, la singularité de nos étalons permet de garder espoir au fil de l’album : ne boudons pas notre plaisir sur Late Night, le cousin de Spanish Sahara avec ses petites impros de guitare façon John Squire, ou sur Providence malgré ses fausses fins à répétitions un peu excessives. Mais voilà, la course se termine par deux balades à l’intérêt limité, notamment Stepson qu’on aurait juré extraite d’un album d’Embrace, c’est dire la platitude…
posté le 05 mars à 22:42
Now I’m the last cowboy in this town.
Mon interprétation de Late Night : https://sites.google.com/site/foalslatenightfr/