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Manger. Oui. Responsable. Oui. Manger Responsable. Heu…Même si aujourd’hui j’habite en Guyane, je suis parisien d’abord. Paris, sa foule, sa Tour Eiffel, ses touristes, ses bistrots et son ciel gris. Quelques clichés parmi tant d’autres ; la liste doit être interminable.Un de ces clichés qui me tient à cœur tombe plutôt bien puisqu’il est en lien avec le « Regard vert Vous » de février. Souvent au cours de conversations avec mes amis, j’ai pu appréhender avec amusement le manque d’implication bardé de fausses excuses dans leur (fausse) volonté à « bien bouffer ». Nous comprendrons « manger responsable ».En effet, rendez vous compte. A Paris ? Manger responsable est impossible. Pire c’est une ineptie. A moins d’aller dans un restaurant hipster-bobo-blindé de la capitale et en ressortir avec le portefeuille qui pleure, c’est tout bonnement utopique. Soit… Quid de manger responsable chez soi ? Pas mieux. « J’aimerai bien faire partie d’une AMAP mais à Paris c’est impossible, il faudrait faire des kilomètres pour aller chercher mes fruits et légumes. Sinon penses-tu, je le ferais sans hésiter. »Abracadabra ! Tu as trop de chance cher ami ! Les AMAP existent au centre de Paris. Oui tu as bien entendu, pile entre le Châtelet et Saint Michel. Ou si tu veux entre République et Bastille. Tu n’as que l’embarras du choix.Prenons exemple sur la mienne. « La Ruche qui ditOui ». J’y vais toutes les deux semaines. Au programme, fruits, légumes, fromages, laitages, viandes et même de la bière. Le tout local, fabriqué responsable et bien souvent bio. La distribution se fait dans une ambiance conviviale dans une des salles du bar du Comptoir Général. Les produits sont bons, généreux et souvent moins cher qu’à ton Casino du coin. Et puis si tu es fatigué par tant d’émotions, tu n’as qu’à t’asseoir et prendre un verre. Alors heureux ?Les parisiens n’ont qu’à bien se tenir. Ils n’ont plus d’excuses maintenant.