Retrouvez ici l'article du Monde qui explique comment un Aborigène d'Australie, Jeffrey Lee, a réussi à faire respecter ses droits face à Areva qui devait exploiter une mine d'uranium sur une zone faisant partie du Parc National de Kakadu, non loin de Darwin dans le Territoire du Nord.
Il faut rappeler ici que chaque oeuvre aborigène est liée à un territoire sacré sur lequel l'artiste a des responsabilités rituelles. En ce sens, chaque oeuvre a valeur de titre de propriété. L'histoire de Jeffrey Lee est le dernier épisode d'une lutte qui a commencé en 1963, lorsque les Yolngus de Yirrkala envoyèrent une pétition sur écorce au parlement australien, dans le but de faire valoir leurs droits fonciers contre des exploitants miniers. Le texte était en anglais et en gumatj, une langue yolngu. Il était encadré par des motifs des moitiés Dhuwa et Yirritja. Ces droits ne furent pas reconnus immédiatement, mais l’envoi de la pétition eut ensuite des répercussions très positives. Cet épisode crucila dans l'histoire aborigène est expliqué dans le livre "La peinture aborigène" édité par les Nouvelles Editions Scala.
Retrouvez ici toutes les oeuvres de la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob.
Stéphane Jacob dirige la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob. Expert en Art Aborigène, Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de Collection (C.N.E.S.), co-auteur du catalogue des collections du musée des Confluences de Lyon et du livre "La peinture aborigène". Il est signataire de la charte d’éthique australienne Indigenous Art Code, il s’attache depuis 1996 à faire connaître l’art et les artistes contemporains d’Australie.