Le jour où j'ai perdu mes superpouvoirs

Publié le 20 février 2013 par Clarabel

L'héroïne de cette histoire est convaincue de posséder des superpouvoirs. Après tout, qui peut se targuer de savoir voler, traverser les murs, marcher au plafond (Spidercochon !), faire disparaître des choses sans même les toucher ou se rendre invisible ? Il faut être un superhéros / une superhéroïne pour être un tel prodige, ou je ne m'y connais pas.

Cette fillette nous fait d'ailleurs la démonstration de ses nombreux superpouvoirs ... réalisés sans trucage, ahem. Et c'est ce qui est drôle, finalement ! Car cette enfant a besoin de rêver, de voir et de faire les choses en grand, elle a bien raison. Elle transforme son monde ordinaire en une explosion d'extraordinaire. Elle fait preuve d'une imagination débordante ! Quel plaisir.

Bon, arrive le jour où elle va perdre ses superpouvoirs. La chute est rude, avec une grosse crise de larmes et des genoux qui piquent. Physiquement, ça fait mal. Moralement c'est une autre histoire. Car sous le voile de cette amère déception, apparaît une autre vérité à la fois troublante et fascinante : sa propre maman, elle, aurait des superpouvoirs. Et là, je ne vous raconte pas le phénomène *étoiles dans les yeux* qui se crée ! ...

A découvrir, pour le pouvoir de l'imagination et la magie de l'enfance (ou l'art de transformer le familier en singulier, l'ordinaire en extraordinaire...).

Le jour où j'ai perdu mes superpouvoirs, par Michaël Escoffier et Kris Di Giacomo (Kaléidoscope, 2013)