Si vous cherchez un roman léger, bourré d’humour et qui accumule les situations cocasses, je vous conseille celui-ci !
Deux garçons bien sous tous rapports explore la vie à la campagne et ses mœurs particulières. Entre l’épicière revêche, la femme de ménage trop curieuse, une danseuse sur le retour, des voisins coincés et quelques autres illuminés de passage, notre couple de gays n’aura pas l’occasion de gouter au calme campagnard.
L’auteur joue sur l’opposition entre la vie à la ville, qui serait dépourvue de valeurs morales, et la vie à la campagne, marquée par le poids des traditions d’une Angleterre conservatrice. Les habitants de Bellingford voient donc d’un très mauvais œil ces « folles londoniennes » aux mœurs douteuses s’installer dans leur village, où les bonnes manières et le quand dira-t-on déterminent la réputation d’une personne.
Ce roman est aussi l’occasion d’une réflexion sur la peur de l’étranger, à qui l’on attribue à priori de mauvaises intentions, mais qui peut être l’occasion d’ouvrir son esprit à plus de diversité et d’échanges.
Si Deux garçons bien sous tous rapports est parfois un peu caricatural et exagéré, ce roman reste une lecture plaisante qui nous permet de passer un bon moment. Je remercie d’ailleurs les Editions Robert Laffont pour cette lecture désopilante.
Deux garçons bien sous tous rapports – William Corlett – Robert Laffont – 2012