Ivyrise en Interview

Publié le 20 février 2013 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Il est difficile de passer en ce moment à côté de la compilation Génération Goldman.

Sur cet album figure notamment le single Je te donne, interprété par Leslie et le groupe britannique Ivyrise.

Leur album éponyme est disponible depuis ce lundi dans les bacs, et à cette occasion, j’ai eu le plaisir de rencontrer Ben Falinski, le leader du groupe, il y a quelques jours.

Un entretien à retrouver ci-dessous.

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Bonjour Ben,

Le premier album du groupe sera dans les bacs dans moins d’une semaine, dans quel état d’esprit est-tu en ce moment ?

Pour l’instant, comme c’est le premier album, j’ai peur en fait. J’espère que je vais être accepté par la France, et en même temps ça fait plaisir car ça fait des années que j’attends un album et que je travaille dessus avec le groupe. On est vraiment content de cette occasion et on veut vraiment en profiter.

Vous êtes connu chez vous en Angleterre, ici cela démarre tout juste, est-ce un défi de conquérir un nouveau pays ?

Normalement oui, mais pour moi c’est naturel en fait. Ca fait des années que je fais des allers retours en France, et j’ai toujours voulu être connu pour ma musique ici. On va dire que j’étais préparé à ça.

Ivyrise c’est un groupe de 4 garçons, peut-tu nous dire un peu comment vous vous êtes rencontrés ?

Il y a 5 ans maintenant je suis parti à Londres pour créer un groupe de rock et j’ai rencontré Mark (Nagle NDLR) qui joue la basse. Il était au lycée avec Josh (Thaxton-Key NDLR) et Dan (Tanner NDLR) à Londres et on a commencé à faire des répétitions dans une toute petite chambre. Après, on a fait des scènes à Londres avec des concerts devant 5 personnes au début. Ensuite on est venu en France pour faire une maquette et Michael Goldman l’a entendue et nous a signé ici.

Les petites salles avant les grandes ?

Oui j’espère. C’est le rêve. Quand tu te dis ça « on commence par les petites salles pour finir dans des stades » c’est un peu bête, mais pour nous c’est sur scène que nous sommes le plus à l’aise. On adore faire des concerts, c’est là ou les chansons deviennent vraiment vivantes pour nous donc faire des grands endroits sera un vrai rêve. Mais en ce moment on fait des petites salles et c’est très très bien.

C’est toi qui écris les textes, comment se passe ensuite le travail de composition en groupe ?

J’écris toutes mes chansons au piano et après je les emmène au groupe. On a un studio d’enregistrement en Angleterre et c’est là ou on fait grandir les chansons. On fait les arrangements, on décide des instruments etc. C’est à ce moment là que ça devient Ivyrise. Je dis toujours que si tu enlèves par exemple Josh des batteries, ce n’est plus Ivyrise, si tu ajoute un membre ce n’est plus Ivyrise non plus car le style changerais.

Et le style Ivyrise est assez rock, avez-vous des inspirations ?

Oui on a vraiment un côté rock dans l’esprit et du coup on adore les groupes de rock anglais classique, les Beatles, les Rolling Stones, Led Zepellin … On a envie de continuer la tradition du rock anglais mais on est en 2013, il faut faire des choses différentes maintenant et être moderne comme Coldplay, Muse qui nous inspirent beaucoup. Mais j’aime aussi des groupes plus petits que nous qui malheureusement n’ont pas la chance d’avoir des albums ou de passer à la radio.

En plus de l’album, on te retrouve sur la compilation Génération Goldman sur le single Je te donne, est-ce que tu connaissais cette chanson avant et surtout son interprète ?

Oui quand j’avais 18 ans je suis venu en France pour faire des maquettes, j’ai joué dans le métro parisien. C’est là que j’ai découvert l’album Entre gris clair et gris foncé, et je connaissais Je te donne car c’était moitié en français et moitié en anglais. Donc quand on m’a proposé cette reprise j’ai dis oui tout de suite. Même si j’avais peur (rires).

On évoquait la scène tout à l’heure, j’imagine que tu es impatient de pouvoir te produire chez nous ?

Oui en ce moment c’est de la promo avec des grosses émissions importantes en France comme Chababa, Les années bonheur, Michel Drucker. Donc je me concentre beaucoup sur ça en espérant pouvoir faire des scènes en France avant la fin de l’année. Mais on est très conscient que nous ne sommes qu’au début ici et qu’avant d’être sur scène, il faut vraiment être connu. Il faut mériter que les gens achètent un billet pour venir nous voir.

Nous espérons vous avoir donné envie de découvrir Ivyrise et leur premier album éponyme déjà dans les bacs. Nous remercions Ben Falinski pour sa grande gentillesse et sa simplicité.

Et nous vous laissons avec un petit mot de sa part.