PLAN DU SITE
Abonnez-vous à nos flux par rubriques!
Ce document, intitulé "Nigeria: No Justice for the Dead", illustre les lacunes des enquêtes menées sur des homicides résultant de l’action de la police dans l’État de Rivers, où les techniques de base en matière d’investigation et de protection des scènes de crime ne sont pas appliquées, et les autopsies et enquêtes sont soit inexistantes soit inadéquates. Amnesty International pense qu’il est possible que les mauvaises pratiques qui prévalent dans l’État de Rivers soient aussi en vigueur dans d’autres États nigérians où les morts violentes aux mains de la police ne donnent pas lieu à de véritables enquêtes.
Des sources médicales et juridiques ont révélé que certains médecins ont pris l’habitude de signer les rapports d’autopsie sans avoir correctement examiné les corps. Souvent, la police ignore l’identité du défunt et le corps est enregistré comme "inconnu". Rien n’est vraiment fait pour identifier ces personnes. Les familles n’obtiennent souvent aucune réponse sur ce qui est arrivé à leur proche.
L’absence d’enquêtes dignes de ce nom au Nigeria contribue à ce que des policiers soupçonnés d’avoir recouru illégalement à la force meurtrière jouissent d’une impunité généralisée, ce qui compromet fortement la protection des droits humains.
"Savoir qu’un de vos amis ou parents a été tué par les autorités est une terrible souffrance, mais ne jamais découvrir la vérité sur ce qui s’est réellement passé est une douleur toute particulière pour les proches de victimes", a déclaré Lucy Freeman, directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty International.
Des centaines d’homicides par arme à feu perpétrés par la police, plongeant chaque année de...
(472.37 Ko)
Des universitaires font un examen de sang aux élèves d’une école durant une séance d’orientation....
(111.03 Ko)