Les 16 et 17 février Le Maghreb des livres (19°) Encore une fois ce sont les amis et les dinosaures qui ont la part belle.
On ne prête qu’aux riches, dit l’adage. Je n’ai rien contre les amis et les dinosaures, mais « Coup de soleil » devrait se mettre au frais quelques temps et réfléchir sur ce qu’il veut faire de son cirque.
Je l’ai vertement expliqué à G. M. qui, bien sûr, récusa, poliment, mais en bloc. Bref, on eut droit à Stora,Benchicou, Haroun,Laredj, Médiène, Saadi, Laabi, Messaoudi…
certains n’ont publié ni en 2012, ni l’année d’avant, m’enfin.
J’ai eu plusieurs échanges avec notamment, Fadéla M’rabet, Jack Lang, Wassila Tamzali, Le soir du samedi, un verre chez Tartine, s’est imposé. Pas le lendemain.
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Il y a des semaines que je souhaite visiter cette exceptionnelle exposition temporaire intitulée « Vies d’exil – des Algériens en France pendant la guerre d’Algérie : 1954-1962 » dont les commissaires sont Benjamain Stora et Linda Amiri. C’est chose faite, ce 14 février 2013.
Extraits de « parcours de l’exposition » : « Cinquante ans après la fin de la guerre d’Algérie, la Cité propose avec l’exposition Vies d’exils, des Algériens en France pendant la guerre d’Algérie une plongée inédite dans le quotidien des travailleurs algériens en France entre 1954 et 1962. Pendant cette période, l’immigration, loin de ralentir, s’accélère au contraire, la population algérienne passant au cours de la période de 220 000 à 350 000 personnes. Fait nouveau dans l’histoire de l’immigration algérienne : il ne s’agit plus exclusivement d’une immigration masculine, et les familles rejoignent peu à peu leurs proches dans l’exil. Entre conflits nationalistes et répression policière, le difficile quotidien n’entame cependant pas la volonté des immigrés de vivre en s’insérant dans la société de consommation qui se profile alors en métropole. » ------------------- Le mot des commissaires Benjamin Stora et Linda Amiri Cinquante ans après la fin de la guerre d’Algérie, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration propose avec l’exposition Vies d’exils, des Algériens en France pendant la guerre d’Algérie une plongée inédite dans le quotidien des travailleurs algériens en France entre 1954 et 1962.
La situation juridique évoluera avec une seconde vague qui arrive entre 1945 et 1954, entre la fin de la Deuxième Guerre mondiale et le déclenchement de la guerre d’Algérie. Les hommes viennent maintenant de toutes les régions : du Constantinois (Est), fuyant la famine de 1944-1945, et de l’Ouest algérien. Les années 1950-1952 voient surtout le début de l’immigration familiale. On assiste alors à une autre construction de l’exil algérien. Celui-ci va s’enraciner. Ces immigrés sont davantage formés que leurs prédécesseurs. Ils comptent de nombreux ouvriers qualifiés qui investiront notamment les grands bastions de la métallurgie. La grande majorité de ces ouvriers rejoignent les syndicats, essentiellement la CGT. Ils sont surtout fortement engagés politiquement dans la Fédération de France du Parti du Peuple Algérien-Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (PPA-MTLD), qui compte, avant 1954, près de 10 000 militants sur les 200 000 Algériens de France. Le FLN verra le jour à ce moment là, en 1954. Mais c’est véritablement pendant la guerre d’Algérie que cette immigration prendra sa physionomie définitive. L’immigration familiale qui avait débuté timidement à la fin des années quarante connait en effet durant ces années de guerre une progression constante. Mais que sait-on réellement de la vie de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants ? Cinquante ans après l’indépendance, le temps est venu de lever le voile sur une histoire méconnue, celle de l’immigration algérienne pendant la guerre d’indépendance. Tel est le propos de l’exposition Vies d’exil, des Algériens en France pendant la guerre d’Algérie conçue par Benjamin Stora et Linda Amiri et produite par la Cité nationale de l’histoire de l’immigration. Autour d’une thématique inédite, l’exposition s’appuie sur une iconographie rare où archives, photographies, son, images et œuvres d’art s’unissent pour mettre en lumière une histoire où la beauté se mêle à la précarité, la joie à la nostalgie et à la violence. Cette musique douce-amère que les Algériens nomment El Ghorba, l’exil. Grâce à la richesse des œuvres mis à jour et aux nombreux témoignages de témoins de l’époque, le visiteur est plongé dans la société métropolitaine. Travail, logement et loisirs mais également combat indépendantiste rythment l’exposition. L’exposition et le catalogue qui l’accompagne s’attardent bien évidemment sur la séquence décisive de la guerre d’Algérie, et sur la façon dont elle a été vécue par les immigrés algériens en France. Entre les violences policières françaises, comme la nuit tragique du 17 octobre 1961 où périrent de nombreux Algériens en plein Paris, et les cruels règlements de compte entre nationalistes algériens, ceux du MNA de Messali Hadj et ceux du FLN, l’immigration algérienne a été confrontée a un moment terrible de son histoire. Les ouvriers exilés menaient pendant cette période une double existence. Une fois les sirènes des entreprises éteintes, la vie du militant débutait. Même si la plupart étaient d’un faible niveau d’instruction, les immigrés se passionnaient pour la politique. Ils discutaient ou écoutaient beaucoup la radio, lisaient ou se faisaient lire les journaux. L’image de l’immigré, ouvrier sans mémoire, sans politique, sans passé, malheureusement encore tenace aujourd’hui, ne correspond donc pas à la réalité. Comme beaucoup de membres de mouvements clandestins, ces hommes et ces femmes ont nourri la culture du secret. Plusieurs décennies après la fin de la guerre d’Algérie, ils hésitent encore à parler. Certains, décédés, ont emmené avec eux des pans entiers d’une histoire tragique. L’exposition Vies d’exil raconte cette histoire peu connue, placent en pleine lumière ces hommes longtemps invisibles, dit leur quotidien fait de joies et de peines. ----------- Vous en saurez beaucoup plus ici : http://www.histoire-immigration.fr/musee/expositions-temporaires/vies-d-exil-1954-1962-des-algeriens-en-france-pendant-la-guerre-d-algerie ------------------------ àé
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