Deux classes d’écart. C’est au minimum ce qu’il y avait ce mardi soir entre Arsenal et son adversaire du jour, le Bayern Munich. Les Bavarois peuvent déjà préparer leur quart de finale tant ils ont montré une énorme supériorité face aux Gunners et qu’on voit mal ces derniers venir créer l’exploit à l’Allianz-Arena le 13 mars prochain. Dominé dans tout les domaines, Arsenal a fait illusion que pendant les vingt premières minutes de la seconde période. Pour le reste, on notera un gardien qui n’a pas le niveau de la Ligue des Champions, un latéral gauche, Thomas Vermaelen, dépassé par les évènements et par son confrère d’en face à Philipp Lham, et une défense centrale trop fébrile pour espérer quoi que ce soit face à la machine bavaroise et à ce niveau de la compétition.
Le calvaire des Gunners a débuté très vite. C’est d’abord Toni Kroos qui récupère un centre de Philipp Lahm et qui d’une superbe frappe ne laisse aucune chance à Sczceny (7eme). Un quart d’heure plus tard, Thomas Muller fait taire définitivement l’Emirates Stadium à la 21eme minute. Arsenal reviendra dans la partie en début de seconde période grâce à Podolski qui profite d’une erreur de Neuer pour marquer de la tête dans le but vide après un corner (55eme). Un but qui laissera l’illusion que l’équipe d’Arsène Wenger peut faire jeu égal avec les Allemands. Alors certains diront qu’Olivier Giroud aurait pu changer la physionomie de cette double confrontation en égalisant grâce à une superbe frappe lors de son premier ballon après son entrée en jeu, mais Arsenal le méritait-il vraiment ? Le Bayern, après avoir laissé passer l’orage, va définitivement enfoncer le clou grâce à Mandzukic qui profite de l’occasion pour inscrire son premier but en Ligue des Champions (77eme)
Au-delà du résultat qui ne laisse peu d’espoir à Arsenal, c’est aussi peut-être tout le système mis en place par les dirigeants londoniens et Arsène Wenger qu’il faut remettre en cause. D’autant que ce match confirme que les Gunners vont passer une huitième année sans titre.
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