Et ça, Paul, il l'a bien compris.
Tu prends une journée de printemps, un dimanche, à l'occasion, t'emmènes celle (ou celui hein, c'est comme on veut) que tu aimes (mais si, tu l'aimes, on le sait) à la campagne, ou le long du canal, ça peut le faire aussi, enfin, tu l'emmènes là où y a un peu d'verdure. Tu t'arrêtes, tu contemples l'horizon, le soleil qui descend se réfugier là-bas derrière, tu prends un air mélancolique (l'oeil perdu dans le vague, prêt à soupirer) et tu lui dis ça :
Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.
La mélancolie
Berce de doux chants
Mon coeur qui s'oublie
Aux soleils couchants.
Et d'étranges rêves
Comme des soleils
Couchants sur les grèves,
Fantômes vermeils,
Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
À des grands soleils
Couchants sur les grèves.
Si tu t'y prends bien, elle(/il) pourra même croire que c'est de toi.. Presque.. Sinon tu peux aussi le faire en slam, c'est comme tu veux.