Deception // Saison 1. Episode 7. Tell Me.
Ce que j'ai toujours trouvé dommage dans Deception c'est qu'elle n'a jamais utilisé pleinement son potentiel. Elle s'éparpille dans des dizaines d'intrigues différentes jusqu'à
se noyer. Ce qui aurait pu être un soap tout à fait correct (et Deception en prenait un peu la direction sur les derniers épisodes proposés avant "Tell Me"), est
devenue une machine sans âme. Car au fond, l'écriture de Deception est très robotique, proche d'un univers glacial qui ne donne pas envie de pénétrer pour en voir les moindre recoins. Notamment
l'intrigue autour du Lyritol, le dernier médicament en date de la société familiale des Bowers. Edward faire des découvertes accablantes, mettant en cause les essais cliniques trafiqués. Même
s'il tente de prévenir Julian des drames que cela pourrait engendrer (la mort innocente des utilisateurs du produit), elle n'y parvient pas et décide d'en arrêter là. Tate
Donovan y a mis toutes ses tripes dans l'épisode et ce n'est pas suffisant. Alors que demander de plus ? Je me le demande réellement.
Surtout que Deception avait de quoi devenir une vraie petite série intelligente de ce point de vue là sauf que tout est si bâclé. J'ai eu l'impression de voir une sorte de
concentré sans que la série ne prenne le temps d'expliquer le pourquoi du comment. Tout passe alors du coq à l'âne, sauf que l'âne est malade. Pendant ce temps, Joanna est identifiée par une
bloggueuse de ragots, une sorte de Gossip Girl en somme. Sauf qu'elle est
actuellement en pleine investigation dans une boulangerie russe. L'un des employés étant l'homme qui a fait irruption dans la chambre d'hôtel qu'elle partageait avec Julian aux Bahamas. Encore
une intrigue navrante. Meagan Good, en plus de ne pas être crédible en flic, commence sérieusement à montrer ses limites pour ce qui est du reste de son personnage. Si sa
relation avec Mia avait évolué dans le bon sens, l'actrice n'y met pas du sien et les choses vont donc de mal en pis. Pis, Joanna ne sert strictement pas l'histoire de la saison dans cet épisode.
Et avec cela on veut nous donner envie de revenir ?
Note : 3/10. En bref, niaiseries sur niaiseries.