Après la lecture du coran, l'attention des présents est attirée par la première intervention du jeune et talentueux Abdallah Chakroun qui devant l'admiration de tous nous dévoile ses exploits dans l'invention en mécanique dans le secteur militaire et aussi médical. Il a inventé un moteur à boite de rotor circulaire puis carré. Il a été classé au deuxième rang lors de sa compétitions aux Nojoum Al 3ollom. Ce jeune doué a suscité l'admiration du public comme ceux à l'étranger comme fut le cas d'un chercheur Allemand qui était stupéfait de son niveau d'étude en lui disant : si les Marocains invente en 3ème année secondaire que feront-ils en bac?
Il faut signaler que bien que ce jeune marocain n'est pas très connu dans son pays il tient à lui être fidèle malgré les offres qu'on lui propose à l'étranger. Son grand soucis à lui est de passer un message aux Européens : l'époque de Ibn Haytham et Al Khawarizmi ( des savants arabes ) va renaître à travers les jeunes arabes dans la recherche et l'invention.
Restons toujours dans le domaine de la science et la recherche, le professeur Rajaa Charkaoui Moursli qui est responsable du laboratoire de Physique Nucléaire ( LPNR ) nous révèle que le savoir n'a pas de limite, elle nous parle de l'histoire de l'univers qui se constitue de 96% mais nous n'observons que 4% de cet univers. De nouvelles particules du Boson de Higgs ( c'est une particule élémentaire qui permet d'expliquer pourquoi certaines particules ont une masse et d'autres n'en ont pas ) , au modèle du Big Bong ( ce terme est associé à toutes les théories qui décrivent notre univers comme issu d'une dilatation rapide qui fait penser à une explosion ) le professeur nous indique que lorsqu'on explique on peut fabriquer.
Parlons du projets du détecteur qui vaut 3 milliards d'euro et se constitue à peu prés 3000 km, nous découvrons que dans le cadre de l'expérience ATLAS Mme Charkaoui est l'un des précurseurs de la participation officielle du Maroc à la collaboration internationale ATLAS au CNRS ( centre national de la recherche scientifique et technique , elle participe avec son équipe à la construction et l'analyse des données du détecteur ATLAS. Il ne faut pas oublier que le Maroc est le seul pays arabe qui participe dans ce grand projet et que ce n'est qu'on 2009 que l'Afrique du Sud rejoint le groupe. Pour réussir un tel exploit, le professeur insiste sur plusieurs points de réussite comme la division du travail, le respect du temps, la communication et la transparence. D'après elle l'objectif de la science ne se limite pas dans la description de la nature mais son rôle consiste à permettre L'ÉCLOSION DES TALENTS.
Du laboratoire au Computer, au monde du Business le speaker Simolife nous parle de son expérience de gagner de l'argent à travers le Web marketing, de la vente des tapis bèrbères du succès qu'il a connu mais aussi les contraintes qu'il a vécu à cause du système bancaire qui n'encourage pas ce genre d'affaires , c'est pour cela il met l'accent sur le travail continu et la persévérance.
Vient le tour de Mr Imad Msiyah Docteur en managment des organisations et connu aussi par sa renommée au coaching, il a signalé que la force du savoir est dans l'action et qu'il est préférable d'être un membre dans la communauté des forts au lieu d'être le dirigeant dans la communauté des faibles. Il a notamment parlé de la force de la croyance, du recule des valeurs ; j'ai aimé l'idée de la théorie " la crise d'esprit " : tout le monde pense à vacciner ses enfants contre les maladies mais ne pense guère à vacciner l'esprit et l'âme.
Ainsi l'enseignement reste une occasion pour acquérir et produire le savoir, Multiple Chances Schouls par exemple est citée comme moyen d'améliorer la performance.
Dans ce sens, le directeur de l'Ecole Supérieure du journalisme et de communication Hakim Semmami insiste que le savoir est aussi une force mais dans le pouvoir positive, dans l'action et aussi dans la concrétisation. Quand au Mohamed Talal Lahlo qui est chercheur consultant-séminariste en finances islamique, il démontre la fragilité du système économique par rapport aux avantages de la finance islamique ses aspects, ses valeurs morales et son sens de l'éthique comme le principe d'interdire d'investir dans des sociétés dont les activités sont jugées illicites dans l'Islam. Il démontre une économie qui est en accord avec les principes de la doctrine islamique.
Vient par la suite le blogueur Ragheb Amine qui en créant son site professionnel en langue arabe comme une exclusivité dans le web laisse sa trace d'un connaisseur qui a appris les secrets de l'informatique en comptant sur lui même en faisant preuve d'effort sans relâche pour réussir à défier et vaincre les Hackers.
Coté détente et admiration à la fois fut avec le personnage de Hamid el Math qui est un génie en calcul mental ; tout le monde est surpris de son don: il arrive à trouver le numéro de la maison, l'âge exacte de la personne proposée, le numéro du matricule de la voiture et même la somme d'argent qu'on peut avoir sur nous! D'après lui, à l'aide du calcul logique il arrive à déchiffrer les opérations les plus compliquées. Je me demande pourquoi ne pas exploiter ces atouts dans des domaines adéquat ?
Le coté associatif était présent avec l'initiative de El Mehdi Benabdeljalil : Anfgou et région nous ne pouvons être indifférents, son attribution à sensibiliser le citoyen à venir en aide aux enfants des villages du hauts Atlas qui soufrent du froid et de l'oubli à la fois.
Rachid El Ouali, quand à lui il parlait de son expérience, de son combat pour réussir et de faire de sa passion une carrière dans le domaine artistique.
En fin je ne peux que rendre hommage à l'équipe organisatrice de l'évènement aux efforts fournis et sutrout Mahfoud Darkaoui qui parlait peu mais faisait beaucoup mais ce n'est pas étrange puisqu'il fait partie de l'équipe FIKRA qu'on ne cesse de parler dernièrement . La ville de Kénitra à travers les conférenciers nous a laissé découvrir le talent, les énergies, les idées pour construire le Maroc de demain avec ses femmes et ses hommes.