Les jours rallongent, l’hiver s’efface, mes journées se terminent sur le trottoir baigné du soleil déclinant. Mes yeux protégés par des lunettes sombres, je descends la Canebière je vais vers lui qui s’apprête à plonger dans la mer.
L’air est doux, je détache mon écharpe, libère mon cou. Une mèche échappée de mon chignon bat mon front au rythme de ma marche. Je m’en vais m’égarer, dans une foule de gens heureux, ceux qui sont en vacances, ceux qui savent que le printemps revient, cette foule à laquelle je veux appartenir.
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