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BD : Théo van den Boogaard, la terreur hollandaise !

Par Misteremma @misteremma

Le hollandais Theo van den Boogaard allie la virtuosité d’André Franquin à la rigueur d’Hergé pour créer une véritable chorégraphie de la Ligne claire. La Galerie Champaka a le privilège d’organiser la première exposition-vente dédiée à son personnage vedette, Léon-La-Terreur ! Une excellente occasion pour découvrir l’auteur hollandais né en 1948 à Castricum.

Theo van den Boogaard a démarré sa carrière dans la bande dessinée underground hollandaise dont il a été l’un des piliers. En 1964, il publie « Mark », son premier album. Trois ans plus tard, il créé dans l’hebdomadaire « Hitweek », les séries « Striptease », puis « Witje en Gert » (scénario : Jan Donkers). Il adapte « Pinocchio » (1968) pour « Studio » et, en 1969, « Aloha » accueille sa bande dessinée érotique « Ans en Hans ».

Theo van den Boogaard restera longtemps dans le monde alternatif. En 1970-1971, il réalise « Jan Alleman » pour le magazine « Gandalf » et, en 1972, « Abe », avec le journaliste sportif Nico Scheepmaker dans l’hebdomadaire « Voetbal International ». Rattaché au mouvement Provo, il est de ceux qui poussèrent le plus loin le délire iconoclaste.

Il est aujourd’hui principalement connu en France comme au Benelux pour « Sjef van Oekel » (traduite sous les noms Léon van Oekel et Léon-la-Terreur), série qu’il anima de 1976 à 1999 avec Wim T. Schippers. Pour « Sjef van Oekel », il adopte la ligne claire qui lui permet d’allier la lisibilité graphique à un discours irrespectueux, tout en gardant un trait des plus dynamiques.


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