Enfant du Lot et Garonne et défricheur de la littérature populaire
Jacques Sadoul est décédé le 18 janvier 2013 à Astaffort dans le Lot-et-Garonne. Il fut l’un des grands éditeurs qui contribua à donner ses lettres de noblesse aux littératures de science-fiction, du fantastique, du polar et de la photographie. Il fut sans doute l’un des plus grands anthologistes des cinquante dernières années.
Jacques Sadoul aurait-il eu sa place au salon du Polar de Bon-Encontre ? Le débat s'est propagé chez les aficionados depuis son récent décès.
Sadoul ? Ah non, il était le pape de la SF s'exclament les dogmatiques !
Et bien non, devons-nous rétorquer !
Jacques Sadoul aimait avant tout la littérature populaire, terme que nous n’apprécions que modérément et auquel nous préférons – faute de terme plus approprié – paralittérature, qui, par association au genre majeur, évite le côté péjoratif de populaire.
Nous soutenons que Jacques Sadoul ne peut en aucun cas être cantonné à un genre particulier, même si la majorité de son travail - notamment aux éditions J'ai lu - a été consacré à la Science-fiction.
Voici pourquoi.
Jacques Sadoul et la bande dessinée.
Il ne peut en être écarté. Comme il l’a déclaré lui-même, il a appris à lire avec les BD Mickey et Robinson, que lui achetaient ses parents et grands-parents. Guy Leclair et Mandrake ont été ses héros de jeunesse.
Nous lui devons une anthologie qui eut un impact majeur dans le monde de la bande dessinée, moins par le sujet même de cet ouvrage que par son titre. Il s'agissait d'un analecte. Mot bizarre qui s’applique bien à cet ouvrage. A l’origine, dans la Rome antique, ce terme s’appliquait aux esclaves qui s’occupaient de nettoyer les salles où s’était déroulé un festin, et notamment de ramasser les restes des repas, laissés dans les plats ou tombés hors des assiettes. Par extension, il désigna directement ces déchets. Jacques Sadoul fit de même en quelque sorte lorsqu’il décide de s’intéresser à ces bandes-dessinées peu considérées par les amateurs du genre, qui derrière des histoires bâclées , avaient pour seul objectif, la représentation explicite de scènes érotiques, parfois même pornographiques ou sadiques, en se moquant royalement de toute narration. Elles étaient toutefois diffusées avec succès dans les kiosques, malgré le peu de qualité des impressions. Il est vrai qu’elles ne valaient pas bien cher. Elles se nommaient Angelica, Théodora, Messalina, Jacula, Satanick, ou Diabolik. On y déclinait le sexe avec le suspens, la science fiction, l’épouvante, l’horreur ou le policier… et les principaux maîtres d’œuvre de ce domaine étaient les italiens.
Jean-Jacques Pauvert Editeur, 1968
Mais revenons-en au titre de l’ouvrage de Jacques Sadoul, « L’enfer des bulles ». Si l’enfer fait explicitement référence et avec justesse, à la bibliothèque du Vatican[1] où sont entreposés les ouvrages licencieux, les bulles furent une trouvaille géniale. On la doit à Jean-Jacques Pauvert, l’éditeur qui eut le courage de publier Jacques Sadoul. A cette époque, 1968, on désignait encore les emplacements des dialogues de toute œuvre graphique par le terme de phylactère, et ce depuis le moyen-âge. Dans la mesure où l’ouvrage traitait de bandes-dessinées exclusivement, le terme phylactère pouvait prêter à confusion. En outre, le titre proposé par Jacques Sadoul, « l’érotisme dans la bande dessinée » ne plaisait guère à l’éditeur pour différentes raisons. Le terme Bulle et sa connotation éphémère et de peu d’importance lui semblait plus approprié.
Jacques Sadoul toutefois doutait de la formule :
- Mais personne ne dit ça !
et Jean-Jacques Pauvert, visionnaire, de répondre:
- Après notre livre, tout le monde le dira.
Et ce fut le cas, car, qui parle encore aujourd’hui de phylactère ?
Cet ouvrage reçut une suite, 20 ans plus tard, en 1990 lorsque Jacques Sadoul actualisa son ouvrage. Il s’intitula fort simplement «L’enfer des bulles, 20 ans après », Car pourquoi changer un titre qui gagne, d’autant qu’il saluait au passage un auteur tout autant amateur de littérature populaire, Alexandre Dumas.
Albin Michel, 1990
« L’enfer des bulles » fut un tremplin pour Jacques Sadoul. Les Editions Elvifrance qui publiaient en France nombre de ces fascicules de bande dessinées, Isabella, Jungla, Jacula, Terror, Outre-tombe, Goldboy, Vénus de Rome, firent naturellement appel à lui pour la réalisation d’un ouvrage plus spécialement consacré aux héroïnes de BD, avec le secret espoir de relancer ses propres collections durement touchées par l’émergence d’une nouvelle presse dont Pilote, Charly, Fluide Glacial et autre Métal-Hurlantétaient les chefs de file.Jacques Sadoul, bien évidemment, ne se cantonna pas aux héroïnes d’Elvifrance et sans tomber dans l’erreur de dresser un catalogue, il réalisa un état des lieux stupéfiant, en ratissant large sans omettre les fascicules pornographiques vendus sous le manteau.
L’ouvrage fut publié en 1971 avec un titre bien sage « Les filles de papier ».
N’est pas Pauvert qui veut…
Elvifrance, 1971
Quelques années plus tard, en 1976, Jacques Sadoul publiera aux éditions J’ai Lu, un « Panorama de la bande dessinée » ouvrage au sein duquel il dresse un état des lieux international relativement complet du genre. Il y manque toutefois les mangas et la BD des pays au-delà du rideau de fer. Il y analyse plus de 200 BD et c’est sans doute la première grande étude critique du 9e art de langue française.
Editions J’ai Lu, 1976
Plus de 10 ans sépare le « panorama » de 1976, à un nouveau tour d’horizon intitulé « 93 ans de BD ». Bernard Pivot l’invite pour en parler dans son émission Apostrophe. Jacques Sadoul explique alors ce titre par le fait qu’il considérait que la naissance de la BD devait être liée à l’éclosion d’une bulle au dessin. Et de préciser que l’on peut parler de BD « le jour où des mots se sont échappés d’un personnage qui s’appelait The Yellow Kid ». Le titre de la BD se nommait Pim Pam Poum, éditée depuis 1896, aux Etats-Unis, et toujours publiée en 1989.
Editions J’ai Lu, 1989
Pour terminer, il ne faut pas oublier l’aide qu’il a pu apporter à nombre de dessinateurs de BD. Ainsi, lorsqu’il était directeur de la formidable collection du « Club du Livre d’Anticipation » aux Editions OPTA, il ne manquait jamais de faire appel aux auteurs de Bande dessinées pour réaliser les jaquettes des livres.
En outre, c’est dans la revue « Galaxie » que dirigeait Jacques Sadoul, que nombre de dessinateurs aujourd’hui célèbres ont vu édité leurs premières illustrations : Moebius, Philippe Druillet, Philippe Caza, Enki Bilal ou le météore Claude Auclair.
Il ne faut pas également oublier qu’il lança la bande dessinée au format poche ainsi que les mangas en lançant, à la fin des années 1980, la collection J’ai Lu – BD.
Il fut, également, le principal artisan du rachat de Fluide Glacial par Flammarion et le créateur de la collection et label Librio.
Jacques Sadoul et le polar.
Seuls les amateurs éclairés – pour reprendre cette expression qui, selon ses propres paroles, le désignait le mieux - se souviennent qu'il a écrit des romans policiers. Il était aussi un lecteur assidu du genre. D’ailleurs il connaissait si bien ce domaine littéraire qu’il est nommé en 1964, rédacteur en chef de Mystère Magazine et de Hitchcock Magazine, place qu’il occupera jusqu’en 1968.
Parallèlement, il s’occupe du Club du Livre d’Anticipation et du Club du Livre Policier de 1965 à 1968.
En 1968 il est recruté par Frédéric Ditis comme directeur littéraire puis directeur éditorial. Il effectue un gros travail de promotion de la Science-fiction, créant une collection spécifique ainsi qu’une autre collection devenue mythique : L’Aventure mystérieuse.
Mais quoi qu’il en soit, il n’abandonne pas le polar
Son premier ouvrage dans le domaine est une anthologie qui reste toujours digne d'être lue, « Anthologie de la littérature policière, de Conan Doyle à Jérôme Charyn ».
Editions Ramsey, 1980
Il publiera quelques années plus tard une anthologie, « La méchante dose, neuf nouvelles. De David Goodis à Léo Malet » dans la collection Librio qu’il venait de lancer pour le compte des éditions J’ai Lu. Il s’agissait d’un recueil de nouvelles et le choix est remarquable : Brett halliday, Chester Himes, Gil Brewer, Roy Carroll, James M. Cain, David Goodis, Ed McBain, Jack Q. Lynn mais aussi le petit français, grand par le talent, Léo Malet,
Librio, 1999
Bien auparavant à ces travaux d’éditeur et d’anthologiste, il s’était lancé dans l’aventure de l’écriture par un roman absolument inclassable, louchant dans tous les domaines auquel s’intéresse l’auteur : Fantastique, heroic-fantasy, thriller, horreur, anticipation… Un amalgame qui pourtant ne se transforme jamais en soupe, bien au contraire. La structure du roman et la narration sont mûrement réfléchies et posées. Dès lors, l’invraisemblable ne vient jamais perturber la lecture. Ce premier roman a été édité en 1960 aux éditions du Scorpion sous le titre La Passion selon Satan. Il s’agit du premier tome d'une trilogie romanesque et fantastique, intitulée le Cycle du Domaine de R. Dans son savoureux recueil de souvenirs paru chez Bragelonne, Jacques Sadoul confesse avoir vendu 92 exemplaires de ce premier roman. Réécrit et réédité chez Pauvert en 1978, ce roman se vendit guère mieux.
Éditions du Scorpion, 1960
On retrouve cette passion pour l’ensemble des thèmes abordés par la paralittérature dans ses différentes compilations[2] pour les éditions J’ai Lu. Des récits tirés des différentes publications américaines connues sous le terme de « pulps ». De petits recueils de nouvelles imprimées sur du papier de mauvaise qualité.
Éditions J’ai Lu, 1974 - 1975
Mais venons-en au sujet qui nous intéresse, le roman policier.
Et rappeler qu’il a obtenu le Grand prix de littérature policière pour « Trois morts au soleil », en 1986 : une enquête de la jeune commissaire Muriel Ledayon, à la poursuite d’un meurtrier que le lecteur identifie dès les premières pages…. Une héroïne attachante que l’on suit avec attention dans une construction narrative astucieuse et palpitante.
Editions du Rocher, 1986
Le personnage le plus célèbre de Jacques Sadoul reste toutefois l’agent de la CIA Carol Evans, l’héroïne de sa série la plus connue et la plus longue, puisqu’elle fut commencée en 1981 et s’acheva en 2006, et, fait notable, certainement la première héroïne lesbienne du roman policier.
Cette série comporte les titres suivants : L'Héritage Greenwood (1981), La Chute de la maison Spencer (1982), L'Inconnue de Las Vegas (1984), Doctor Jazz (1988), Yerba Buena (1992), Carol s'en va en guerre (1993), A Christmas Carol (Un chant de Noël, un Noël de Carol) (1994), Trop de Détectives (1997), Le Homard fou (1998), Carré de dames (1999).
Et en suivant Carol Evans, c’est un portrait de l’Amérique que Jacques Sadoul nous brosse.
Il est à noter que si les jaquettes des éditions de la renaissance sont bien quelconques, il faut saluer celles des éditions Albin Michel, illustrées par de grands noms de la BD
Quelques autres romans policiers ou d’aventures.
Il a publié également sous les pseudonymes de Dominique Forasté, Luc Veyrac et de Bruce Wayne (en hommage bien évidemment à Batman). Ainsi, « Une fille en Clair Obscur » aux éditions de Trevise, ou encore dans l’Anthologie des meilleurs nouvelles d’espionnage (Editions VOP, 1970), et dans le n° 240 de Mystère Magazine (Edition OPTA Janvier 1968),
Retiré à Astaffort depuis quelques années, Jacques Sadoul continuait d’écrire et d’assouvir son extrême curiosité qui ne s’arrêtait pas à un domaine cloisonné de la culture. Son dernier ouvrage est là pour en témoigner ; une fiction entre aventure et fantastique qui lui permet de revisiter l’histoire du Nouveau Monde et plus particulièrement celle de la conquête espagnole. « Le Jaguar Rouge. » aux éditions Rivière Blanche.
Éditions Rivière Blanche, 2012
Mais pour finir, il me semble indispensable de signaler l’ouvrage qu’il a consacré à notre région, son ultime hommage à son pays natal qu’il aimait tant et qu’il photographiait avec talent.
Éditions Arthaud, 1983
Si vous désirez en savoir un peu plus sur cet auteur agenais, nous vous conseillons vivement la lecture de ses mémoires, « C’est dans la poche : mémoires, confidences d’éditeur », qu’il a publiées en 2006, aux éditions Bragelonne.
Bragelonne, 2006
Jacques Sadoul dans sa bibliothèque personnelle. Photo Sud Ouest
Bibliographie succincte :
- L'Enfer des Bulles : [L'Erotisme dans la Bande dessinée] / Jacques Sadoul / Paris : Jean-Jacques Pauvert , 1968
- Le Trésor des alchimistes : . Édition revue par l'auteur / Paris : Éditions J'ai lu , 1971
- L'Énigme du zodiaque / Paris : E.P., Denoël , 1971
- Le Grand art de l'alchimie / Jacques Sadoul / Paris : A. Michel , 1972
- Histoire de la science-fiction moderne 2, 1905-1975: Domaine français / Jacques Sadoul / Paris : Ed. J'ai lu , 1973
- L'Énigme du zodiaque / Jacques Sadoul / Éd. remaniée / par l'auteur / [Paris] : Éditions J'ai lu , 1973
- Histoire de la science-fiction moderne (1911-1975) 1, / Jacques Sadoul / Paris : Ed. J'ai lu , 1973
- Hier l'an 2000 [Texte imprimé] : l'illustration de science-fiction des années 30 / Jacques Sadoul / [Paris] : Denoël , 1973
- Histoire de la science fiction : 1911-1971 / Jacques sadoul / Paris : A. Michel , 1973
- Histoire de la science-fiction moderne : (1911-1971) / Jacques Sadoul / Paris : A. Michel , 1974
- Histoire de la science-fiction moderne [Texte imprimé] : 1911-1971 / Jacques Sadoul / Paris : A. Michel , 1974
- Histoire de la science-fiction moderne : 1911-1975 / Jacques Sadoul / Éd. augmentée par l'auteur. / Paris : Éditions J'ai lu , 1975
- Le Grand art de l'alchimie / Jacques Sadoul / Paris : Éditions J'ai lu , 1975
- Histoire de la science-fiction moderne (1911-1975) 1, Domaine anglo-saxon [Texte imprimé] / Jacques Sadoul / Paris : Ed. J'ai lu , 1975
- Histoire de la science-fiction moderne (1911-1975) 2, Domaine français [Texte imprimé] / Jacques Sadoul / Paris : Ed. J'ai lu , 1975
- Panorama de la bande dessinée / Jacques Sadoul / Paris : Éditions J'ai lu , 1976
- La Passion selon Satan : roman réaliste / Jacques Sadoul / [Bagneux] : [le Livre de Paris] , 1978
- Les hautes terres du reve / Jacques Sadouol / Paris : J'ai Lu , 1980, c1979
- Histoire de la science-fiction moderne [Texte imprimé] : 1911-1984 / Jacques Sadoul / Édition révisée et complétée / Paris : R. Laffont , 1984
- Le trésor des alchimistes [Texte imprimé] / Jacques Sadoul / Edition revue par l'auteur / Paris : Ed. J'ai lu , 1990
- L'Enfer des bulles, 20 ans après / Jacques Sadoul / Paris : A. Michel , 1990
- La cité fabuleuse / Jacques Sadoul / Monaco : Ed. du Rocher , 1991
- Carré de dames : roman / Jacques Sadoul / Paris : A. Michel , 1999
- Chronique des dragons oubliés : roman / Jacques Sadoul / [Paris] : Flammarion , 2000
- El gran arte de la alquimia [Texte imprimé] / Jacques Sadoul ; [traducción de R.M. Bassols] / Segunda edición / Esplugas de Llobregat, Barcelona : Plaza & Janés , D. L. 1976
- Le Trésor des alchimistes [Texte imprimé] / Jacques Sadoul / [Paris] : Éditions Publications premières , DL 1970
- Le grand art de l'alchimie / Jacques Sadoul / Paris : A. Michel , [1973]
- L'astrologie [Texte imprimé] : hier et aujourd'hui / Michel Gauquelin, Jacques Sadoul / Paris : Culture, art, loisirs , c1972
- L'île Isabelle / Jacques Sadoul / Paris : Stock , c1987
- L'enfer des bulles [Texte imprimé] / Jacques Sadoul / [Paris] : J.J. Pauvert , impr. 1968
- Histoire de la science-fiction moderne [Texte imprimé] : 1911-1971 / Jacques Sadoul / Paris : A. Michel , impr. 1974
- Le jardin de la licorne [Texte imprimé] / Jacques Sadoul / Paris : J'ai Lu , impr. 1980
- La-belle-est-venue [Texte imprimé] / Jacques Sadoul / Paris : R. Laffont , impr. 1992
- C'est dans la poche ! [Texte imprimé] / Jacques Sadoul / Paris : Bragelonne , impr. 2006
- C'est dans la poche ! [Texte imprimé] : souvenirs science-fictifs et autres / Jacques Sadoul / Paris : J'ai lu , impr. 2007
Préfacier :
- Les meilleurs récits de Weird tales [Texte imprimé] / Clark Ashton Smith, David H. Keller, Frank Belknap Long Jr... [et al.] ; présentés par Jacques Sadoul ; traduit de l'américain par France-Marie Watkins / Paris : Editions J'ai Lu , 1975
- Les meilleurs récits de Weird Tales / prés. par Jacques Sadoul; trad. de l'américain par France-Marie Watkins / Paris : Ed. J'ai lu , 1989
- La méchante dose : neuf nouvelles de David Goodis à Léo Malet / une anthologie présentée par Jacques Sadoul / Paris : EJL , 1999
Editeur, compilateur:
- Les Meilleurs récits de Amazing Stories [Texte imprimé] / [réunis et présentés par] Jacques Sadoul ; traduit de l'américain par France-Marie Watkins / Paris : Éd.J'ai lu , 1974
- Les meilleurs récits de Astounding Stories [Texte imprimé] / présentée par Jacques Sadoul ; [traduit de l'américain par Bernard Myers] / Paris : J'ai lu , 1974
- Les meilleurs récits de Unknown [Texte imprimé] / présentée par Jacques Sadoul ; traduit de l' américain par Michel Deutsch / Paris : J'ai lu , 1976
- Les meilleurs récits de Wonder stories [Texte imprimé] / présentée par Jacques Sadoul / Paris : J'ai lu , 1976
- Les meilleurs récits de Famous Fantastic Mysteries [Texte imprimé] / [présenté par] Jacques Sadoul / Paris : J'ai lu , 1977
- Les meilleurs récits de Startling stories [Texte imprimé] / présentée par Jacques Sadoul / Paris : J'ai lu , 1977
- Les meilleurs récits de Fantastic Adventures [Texte imprimé] / [présenté par] Jacques Sadoul ; [traduit de l'américain par France-Marie Watkins] / Paris : J'ai lu , 1978
- Les Meilleurs récits de "Weird tales" 3, 1938-1942 [Texte imprimé] / [réunis et présentés par] Jacques Sadoul ; traduit de l'américain par France-Marie Watkins / Paris : Éditions J'ai lu , 1979
- Anthologie de la littérature policière : de Conan Doyle à Jerome Charyn / [publiée] par Jacques Sadoul / Paris : Ramsay , 1980
- Une histoire de la science-fiction 2, 1938-1957 [Texte imprimé] : l'âge d'or / [anthologie présentée par] Jacques Sadoul / Paris : E.J.L. , 2000
- Une histoire de la science-fiction 5, 1950-2000 [Texte imprimé] : la science-fiction française / [anthologie présentée par] Jacques Sadoul / Paris : E.J.L. , 2001
- L' homme dissocié [Texte imprimé] / Nat Schachner ; receuil composé et présenté par Jacques Sadoul ; traduit de l'américain par Georges H. Gallet / Paris : J'ai Lu , DL 1973
- Les Meilleurs récits de "Weird tales" 2, 1933-1937 [Texte imprimé] / [réunis et présentés par] Jacques Sadoul ; traduit de l'américain par France-Marie Watkins / Paris : Éditions J'ai lu , DL 1975
- Anthologie de la littérature de science-fiction [Texte imprimé] / [textes choisis et présentés par] Jacques Sadoul / Paris : Ramsay , cop. 1981
- Une histoire de la science-fiction 3, 1958-1981 [Texte imprimé] : l'expansion / [anthologie présentée par] Jacques Sadoul / Paris : E.J.L. , impr. 2000
- Une histoire de la science-fiction 4, 1982-2000 [Texte imprimé] : le renouveau / [anthologie présentée par] Jacques Sadoul / Paris : E.J.L. , impr. 2000
- Une histoire de la science-fiction 1, 1901-1937 [Texte imprimé] : les premiers maîtres / [anthologie présentée par] Jacques Sadoul / Paris : E.J.L. , impr. 2000
Photographe :
- Ma Gascogne / [texte et photographies. de] Jacques Sadoul / Paris : Arthaud , 1985
Traducteur :
- Le monde des Ā [Texte imprimé] / A. E. Van Vogt ; postface de l'auteur ; traduit de l'américain par Boris Vian ; traduction des passages révisés et de la postface par Jacques Sadoul / Edition définitive de 1970 / [Paris] : J'ai Lu , 1973
- Le monde des Ā [Texte imprimé] / A.E. Van Vogt ; postf. de l'auteur ; trad. de l'américain par Boris Vian ; trad. des passages révisés et de la postf. par Jacques Sadoul / Ed. définitive de 1970 / Paris : J'ai lu , 1992
Mémoire – essai
- C'est dans la poche ! [Texte imprimé] / Jacques Sadoul / Paris : Bragelonne , impr. 2006
- C'est dans la poche ! [Texte imprimé] : souvenirs science-fictifs et autres / Jacques Sadoul / Paris : J'ai lu , impr. 2007
[1] Mais aussi de la Bibliothèque Nationale de France
[2] Les Meilleurs Récits de Amazing Stories (1974) - de Astounding Stories – période 34/37 (1974), de Weird Tales Tome 1 – période 25/32 (1975), Tome 2 – période 33/37 (1975), de Planet Stories (1975), de Wonder Stories (1976), de Unknown (1976), de Famous Fantastic Mysteries (1977), de Startling Stories (1977), de Fantastic Adventures (1978), de Thrilling Wonder Stories (1978), de Weird Tales Tome 3 – période 38/42 (1979) et de Astounding Stories – période 38/45 (1979)