Raconter de bonnes histoires, oui : mais qu’est-ce qu’une bonne histoire ?
C’est une histoire qui ne doit pas être trop parfaite, paradoxalement.
Une bonne histoire est un mystère, et tous les aspects de ce mystère ne doivent pas être complètement résolus au terme du récit.
Plusieurs erreurs de storytelling ne doivent pas être commises.
Erreur n°1 : résoudre toutes les incertitudes. Le coeur de l’histoire est résolu, il faut donc laisser à l’auditoire le soin de résoudre de lui-même les incertitudes secondaires ou périphériques qui demeurent. C’est aussi une manière de poursuivre l’histoire, pour l’auditoire.
Erreur n°2 : tout raconter à l’auditoire sur les personnages. Relisez Flaubert. Est-ce que Madame Bovary est décrite quelque part ? Non. Falubert laisse au lecteur le soin de se la décrire lui-même, dans son esprit.
Erreur n°3 : rendre les personnages trop faciles à appréhender. Comment peut-on s’enthousiasmer pour un personnage si on sait avec certitude comment il va se comporter. Il faut que les personnages principaux soient un peu imprévisibles pour être emballant.
Erreur n°4 : donner du sens à tout. Au moindre détail… Tout, dans une histoire, doit soutenir l’intrigue, mais certaines choses se produisent dans une histoire, sans avoir pour autant un rôle explicite. L’auditoire, par contre, peut interpréter ces éléments, et apporter sa propre pierre à l’histoire.
Eviter ces erreurs, c’est aller en direction d’un storytelling plus efficace.
La nouvelle boutique en ligne du storytelling, du marketing et du management