L’AGRIF signale cette interrogation de deux élus parisiens, sénateurs de Paris, Yves Pozzo di Borgo (UDI) et Pierre Charon (UMP), qui ont déclaré le 12 février 2013 :
« Il est incompréhensible que les Femen, ces activistes étrangères, ne soient pas empêchés d’agir Surtout aujourd’hui où il y a une conjoncture spéciale : émotion des catholiques suites à la démission du Pape, vote de la loi sur le “mariage pour tous”, interdiction d’une manifestation (fait rarissime au regard du droit des libertés publiques) des opposants à la réforme du mariage place Édouard Herriot suites aux prétendues menaces du groupuscule “Gouines comme un camion”, exposition des cloches de Notre-Dame de Paris, audition au même moment des autorités religieuses par la commission des lois du Sénat… Nous connaissons le sérieux et l’efficacité de la Préfecture de Police.
Il faut donc s’interroger sur son instrumentalisation possible par le gouvernement, qui en optant pour un certain laxisme recherche manifestement des réactions violentes (toujours à redouter face à ce type de provocation), afin de ternir très certainement l’image des croyants, pour la plupart opposés à la réforme du mariage. Ce ne sont pas des méthodes dignes de la démocratie française. »