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Coordonnier toujours mal chaussé (coach pour les autres, rarement pour soi-même)

Publié le 19 février 2013 par Elosya @elosyaviavia

ConseilsPhoto Flickr de Amplified2010

On discutait hier avec l’une de mes stagiaires actuelles. Elle venait de recevoir des notes d’exams et semblait déçue.

Je crois que ses notes n’étaient pas vraiment ce qu’elles attendaient. Je sentais sa déception et j’ai commencé à tenter de lui remonter un peu le moral.

Viii, j’aime pas voir les gens tristes.

Du coup, j’ai essayé de comprendre ce qui la chiffonnait par rapport à ses notes. Était-ce une exigence trop forte ? Est ce qu’elle redoutait que ça lui porte préjudice pour la suite de ses études ? Puis, nous avons parlé de ses projets scolaires et professionnels. Je l’ai rassurée sur le fait que je jugeais positif qu’elle se projette déjà beaucoup, qu’elle avait une idée claire de ce qu’elle ferait ensuite et du domaine dans lequel elle voulait travailler. Je lui ai dit aussi qu’il était normal qu’elle soit déçue, qu’il fallait qu’elle digère tout ça et qu’ensuite elle retrouverait les ressources pour arriver à ses buts.

On a continué sur cette discussion puis je ne sais plus pourquoi, mais je lui ai dit en riant que de toutes façons, j’étais bonne pour booster les autres, mais que moi bof, bof, bof. Je lui rappelais que j’étais la fille qui a mis 2 ans à se lancer avant de se lancer dans ses projets d’écrits, officiellement par manque de temps, mais officieusement par peur de foirer tout simplement.

J’aime bien motiver autrui, quand des personnes me parlent de leurs soucis, j’arrive à avoir facilement une vision claire de solutions, de pistes, de choses qui puissent les remettre d’aplomb. D’ailleurs, longtemps, je me suis dit que je ferais une bonne coach. Après moults recherches sur ce job, j’ai jugé que sur la forme cela me correspondait bien, mais sur le fond cela me semblait ne pas aller suffisamment loin pour aider autrui. Bref, je cherche encore comment avoir un métier hybride fait d’un aspect coach et d’un aspect psy. Bref, c’est une autre histoire…à suivre

:-)
. Oui et donc à l’époque, je me disais aussi qu’il fallait que je devienne « ma vraie meilleure amie ». Bon, certainement que j’ai du lire ce concept dans un magazine ou dans un livre de développement personnel, il y a un côté un peu gnangnan dans l’appellation, mais j’aime bien l’idée. Cela s’atténue avec le temps, mais je remarque que c’est une sacrée tendance chez moi. La peur de l’échec me tétanise, me fait parfois prendre du temps pour faire certaines choses, mais je finis toujours par avancer. Mais je serais plus efficace si j’étais davantage ma super copine de la hype qui tue avec moi-même.

Bah oui dans ce cas, je me dis que je pourrais me donner confiance quand je doute, je prendrais une bonne dose de courage pour dépasser la case flippe, je me sentirais bienveillante envers moi-même que je ne partirais plus perdante en me lançant dans un projet.

Je continue à rêver d’être une vraie bonne fée pour moi. C’est pas encore ça, mais je ne suis pas trop loin non plus, u know what i mean

;-)
.


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