Ce soir à 20h45, France 3 proposera un nouveau numéro de « Signé Mireille Dumas ». L’animatrice s’intéressera aux dynasties pas comme les autres.
Les Bouglione, les Taittinger et les Trigano. Tous se sont transmis un patrimoine ou un savoir-faire depuis plusieurs générations. C’est en famille qu’ils ont construit leur fortune et parfois un véritable empire. Leur point commun: travailler ensemble, enfants et parents étroitement unis, et faire front dans l’adversité.
Dans la famille Bouglione, sept générations se sont succédé sur la piste. Avec pour devise « A chaque poste clé, un Bouglione ». Et comme le veut la tradition, les hommes dirigent et les femmes s’occupent des finances. A l’occasion des 160 ans du cirque d’Hiver et des 102 ans de l’incroyable Rosa, enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants se sont réunis pour une fête. Pour la première fois, les caméras ont été autorisées à filmer des lieux réservés aux intimes et habituellement tenus secrets : le musée privé des Bouglione et le bureau du fondateur Joseph: véritable caverne d’Ali Baba en l’état depuis les années 30. Entre numéros, archives inédites et portraits inattendus, toute la magie du cirque opère. Mais les règles sont strictes et immuables. Il n’y a qu’un patron dont on ne discute pas les ordres, Sampion.
La réussite du champagne Taittinger c’est aussi une belle histoire de famille. Quand les 45 héritiers du groupe ont vendu en 2005 tout le patrimoine familial composé de grands palaces parisiens comme le Crillon, le Lutetia, le Martinez à Cannes ou la cristallerie Baccarat, sans oublier le champagne éponyme, le sang de Pierre-Emmanuel Taittinger n’a fait qu’un tour. En désaccord avec cette décision, le petit-fils du fondateur a fait le pari fou de racheter la Maison de champagne au groupe américain qui l’avait acquis pour la somme de 560 millions d’euros. C’est avec l’aide de ses deux enfants, Clovis et Vitalie, qui ont quitté leur activité respective, qu’il a réussi à redorer le blason du domaine familial. Vitalie en est même devenue l’égérie.
C’est aussi en famille que les Trigano ont régné pendant 40 ans sur l’incontournable Club Méditerranée, avec à sa tête, le charismatique Gilbert.
En 1950, dans la foulée des congés payés, il invente le tourisme pour tous dans des endroits paradisiaques. Une révolution ! Le Club Med deviendra l’un des symboles de la libération sexuelle, à tel point qu’il sera pastiché par le désormais film culte « Les Bronzés » dont on revoit des extraits en compagnie de Thierry Lhermitte. Tout comme des archives savoureuses et inédites des Villages.
Serge, fils de Gilbert Trigano, -comme ses deux sœurs, et plus tard les petits-enfants-, participe à l’aventure, avant tout pour plaire à son père. Il lui succèdera finalement en 1993 avant d’être licencié par les actionnaires. Période cruelle pour le père et le fils qui seront soutenus par le reste de la famille, en particulier Simone, l’épouse de Gilbert, qui à 92 ans s’exprime pour la première fois.
« D’une race de bâtisseurs et non d’héritiers » comme Serge aime le dire, il se lance alors dans un nouveau challenge, épaulé par ses deux fils Benjamin et Jérémie. Ils créent, dans la droite ligne du patriarche, un concept urbain original, adapté à la crise : l’hôtellerie et la restauration haut de gamme pour un prix défiant toute concurrence. L’occasion d’un voyage à Istanbul, où va être inauguré le troisième « Mama Shelter « . Un retour aux sources pour cette famille en partie originaire de Turquie.
En attendant, Buzzmedias.net vous propose de découvrir les premières images de l’émission: