ManiaPlanet, vous connaissez ? C’est un peu le « Steam » version Nadeo. Et Nadeo, c’est l’équipe responsable de la saga des TrackMania, avec ses nombreuses déclinaisons (Canyon, Nations etc …). Rachetée par Ubisoft il y a peu, la fine équipe nous sert un jeu orienté compétition. Cela nous donne ShootMania, FPS au design futuriste et à la nervosité incroyable ! Premier aperçu du soft …
ShootMania remet donc tout le monde sur le même pied d’égalité, car il n’y a ni niveau d’expérience, ni améliorations des armes ou customisations (comme on pourrait trouver dans les Call Of Duty ou Battlefield par exemple). Et c’est cela sa grande différence avec les FPS « modernes » : proposer une expérience similaire à tous les joueurs, qu’ils soient novices ou professionnels (e-Sport). Cela ne pourrait peut-être pas plaire à tout le monde, le côté « RPG » des Shooter a su convaincre ses dernières années. Cela n’empêche en rien d’apprécier le jeu, bien au contraire. Les bases du soft reposeront sur votre « skill », votre compétence à shooter au moment propice, à éviter les tirs des autres et à ne pas y aller comme un gros bourrin.
Un match classique, capture de pôles (ou de drapeaux) se découpe de la manière suivante : deux équipes (le nombres de joueurs peut varier selon le mode de jeu) s’affrontent sur un terrain plus ou moins cabossé, bourré de tunnels et diverses éléments de décors. Votre but sera, ou de défendre les pôles, ou de les capturer en y campant sur sa base. Évidemment, les défenseurs ne se laisseront pas faire, et tenteront le tout pour le tout afin de défendre leurs « biens ». L’aspect tactique prendra donc toute son ampleur : les défenseurs seront munis de rockets, qu’ils tireront de manière « décalé » (l’impact ne sera donc pas immédiat) et le tir pourra être esquivé par les adversaires. Il auront également à leur disposition des points d’armures, régulée en fonction du nombre de joueurs dans la partie. Enfin, quelques protections (ou grilles) seront mis à disposition pour pouvoir se protéger en cas d’attaques.
Côté assaillants, ces derniers disposeront d’un atout de poids, puisque le laser leur sera fournis : il s’agit d’un puissant rayon, tuant d’une traite les adversaires se mettant en travers de sa route. Une
Chaque camp sera bien sûr déterminé par une couleur (les défenseurs en bleu et les attaquants en rouge la plupart du temps). Si au premier abord, la balance pourrait pencher plus d’un côté, on se rend compte qu’au final, le mode « classique » demeure très équilibré et rend les combats bien plus passionnants. Combats qui sont un des gros points forts de ce titre : nerveux au possible. Vous croyez que Call Of Duty est nerveux ? Que Payday est nerveux ? Essayez donc ShootMania pour voir ! L’action y est survitaminée : ça bouge de partout, ça esquive, ça saute, ça « grimpe » sur les murs etc … Le tout portée par des ressentis bien réel souris en main. Une petite perle dans ce domaine, puisque vous serez en présence d’un des jeux les plus nerveux actuellement sur le marché en terme de FPS.
Niveau bande-son, rien d’exceptionnel à part quelques musiques (au nombre de 3) qui reviennent souvent dans les parties. Mélangeant sonorité electro et instruments classiques, le tout accompagné par quelques effets sympathiques. On regrettera cela dit le peu de morceau proposé (même si ces derniers restent très bons).
Enfin, à titre de comparaison, ShootMania demeure bien plus accessible que la série des Counter Strike : la prise en main est rapide, on se lance directement dans le jeu et même si les différences de niveaux entre les joueurs se ressentent, il y a toujours moyen de se rattraper.
Ça s’annonce comment ? Nadeo semble signer un sans-faute grâce à ShootMania : exit les armes customisées, les avantages liés au niveau du joueur. Ici, il est question de compétence, où même le plus faible d’entre nous pourrait s’en sortir et se faire une place de choix. Cela dit, le jeu est grandement orienté compétition, ce qui ne plaira pas forcément à tout le monde (le côté RPG manquant à l’appel). Néanmoins, cela ne vous empêchera pas de vous éclater sur le jeu, grâce à une bonne dose d’action non-stop, une nervosité au rendez-vous et une communauté toujours prête à rendre service (les 2/3 des joueurs sont Français).- Développeur
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