La théorie du genre, popularisée par la philosophe féministe américaine Judith Butler, établit une distinction entre l’identité sexuelle biologique et l’orientation sexuelle qui résulte d’une construction sociale et de choix personnels. Ainsi, hommes et femmes se définiraient comme tels après en avoir décidé et en fonction de leurs pratiques.
Quelques exemples :
- La théorie du genre appliquée dans le milieu de l’éducation : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/17/01016-20130217ARTFIG00157-sexisme-la-theorie-du-genre-fait-son-nid.php
Le 7 septembre dernier, Najat Belkacem, ministre pour le Droit des femmes, et Dominique Bertinotti, ministre déléguée chargée de la Famille, visitaient la crèche Bourdarias, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), qui ne fait pas la différence entre fillettes et garçonnets au nom du combat contre les «clichés».
Comme dans cette école en Suède :
« Les pronoms « lui » et « elle » sont bannis au profit d’un pronom neutre, utilisé dans le pays depuis quelques années seulement. De même, les expressions « les filles » ou « les garçons » ne sont jamais utilisées. »
« Les livres « modernes », selon le mot de la directrice, pouvant traiter de l’homosexualité ou de la transexualité, ont quant à eux remplacé les livres « truffés de clichés sexistes ». »
- Pop (6 ans) l’enfant suédois sans sexe : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/17/01016-20130217ARTFIG00185-pop-6ans-l-enfant-suedois-sans-sexe.php
L’enfant, décrit comme «confiant et stable», choisit lui-même ses habits. Parfois une robe, parfois un pantalon. Pour la coiffure, c’est également variable. «Pour moi, Pop n’est ni une fille ni un garçon, c’est seulement Pop», explique sa mère.